Critique

CINÉMA

Da Vinci Code - Ron Howard - critique

Indéchiffrable

Le 20 février 2014

Adaptation fastidieuse et hypertrophiée d’un best-seller douteux. Faux événement.

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  • giridhar 18 mai 2006
    Da Vinci Code - Ron Howard - critique

    N’ayant pas encore cédé aux sirènes du matraquage médiatique qui a propulsé le livre aux sommets de la popularité, c’est avec l’innocence de l’ignorant que j’ai visionné le film. Après deux heures trente de projection, le premier commentaire qui surgit est celui-ci : tout ça pour ça ? Parce que, quelle que soit la qualité du livre, ce qui en a été tiré cinématographiquement est assez affligeant ! Il y a des réalisations qui se distinguent par leurs "qualités" intrinsèques, "bonnes" ou "mauvaises". Que l’on se sente en harmonie ou en opposition avec certains choix ("La passion du Christ" ou "Alexandre" en sont de bons exemples récents), il est impossible de dénier à Oliver Stone ou surtout à Mel Gibson d’avoir délibérément choisi des partis-pris extrêmes et dérangeants.
    Dans le cas présent, le film de Ron Howard pourrait se définir par une suite de "ni, ni...". Ce qui nous est présenté n’est ni un film policier, ni une oeuvre de réflexion, ni un pamphlet subversif, ni un délire aventureux. Bien trop poussive et banale pour entrer dans la première catégorie, bien trop primaire pour effleurer la seconde, bien trop fouillis pour dénoncer quoi que ce soit et briller dans la troisième, bien trop pâle pour flirter avec la quatrième, l’histoire est une sorte de croisement improbable entre une aventure de Tintin modernisée et un épisode des "5 dernières minutes" ("mais c’est bien sûr..."). Malgré son talent inné, Tom Hanks est fort peu crédible en professeur spécialiste du symbolisme. Son personnage, ballotté de ci de là au gré des péripéties, ne parvient jamais à affirmer une individualité saillante. Jean Reno, lui, est quasiment transparent. Sophie s’en tire légèrement mieux, mais les deux figures qui s’imposent, sont incontestablement celles de Sir Leigh Teabing (Ian McKellen) et de Silas, en obsédé meurtrissant sa chair pour atteindre l’harmonie christique. Malheureusement, cela est loin de suffire pour extirper l’ensemble d’un fatras inextricable, qui prend, au fur et à mesure de la progression narrative, l’allure de sables mouvants. 
    Non seulement on ne comprend pas grand chose à cet affrontement bi-millénaire de l’Opus Dei, du Vatican, du Prieuré de Sion, des Templiers, d’Isaac Newton..., mais surtout, l’absence de maîtrise de la trame fait que l’on s’en contrefiche désespérément ! Les séquences "actives" sont quasiment sans intérêt (quelques poursuites ou revolvers braqués). Ce qui est plus grave, c’est que, pour couronner le tout, d’interminables explications viennent casser le peu de rythme qui, parfois, tentait de ranimer l’énergie vacillante de l’aventure. C’est verbeux, assommant, long, ennuyeux à mourir, aussi clair que du jus de boudin, souvent à la limite du ridicule, et... sans humour ! Quitte à partir dans des délires extravagants, que ce soit au moins divertissant ! Spielberg nous en a fourni un sacré bon exemple, avec sa quête du Graal, façon Indiana Jones ("I.J. & la dernière croisade"). Le livre de Dan Brown n’a certainement pas de mal à se montrer plus enthousiasmant que cette ratatouille catarrheuse ! Force est souvent de constater que les ouvrages enivrants donnent parfois naissance à des adaptations pour le moins misérables. Il suffit de considérer les mises en image navrantes du "Comte de Monte-Cristo" ou des "Rivières pourpres"... Deux exemples extrêmes parmi des centaines...
    Pour ceux qui s’intéressent sérieusement à d’autres "explications" que celles fournies par les Conciles ou la tradition Vaticane, plusieurs voies sont à explorer. Tout d’abord les "ouvrages" de Rudolf Steiner, au premier rang desquels : les 4 évangiles et "De Jésus au Christ". Ensuite les évangiles apocryphes (ex. Evangile de Thomas"). Egalement des "visions" d’auteurs, tels Anne & Daniel Meurois-Givaudan. Enfin, pour ce qui est des mystérieuses activités de l’Opus Dei et autres Prieuré de Sion, la lecture du "Livre jaune N°5" & du "Livre jaune N°6" (Editions Felix) apportera des hypothèses passionnantes à défaut d’êtres sûres à 100%... 

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    Voir en ligne : DaVinci Code

  • eki 22 mai 2006
    Da Vinci Code - Ron Howard - critique

    Je ne vais pas exposer ici mon goût pour ce film mais plutôt mon dégout par rapport à la critique de votre journaliste !

    Comment peut-on critiquer un film pour avoir "calquer sur l’oeuvre qu’il reprend" ?

    Il y a une chose que je comprend pas là ! le livre s’appelle da vinci code, le film s’appelle da vinci code ! C’est absolument normal et je dirai même indispensable qu’il suive le livre rien que par respect de l’auteur !!!

    Je suis sur que ce journaliste a applaudi la réalisation du seigneur des anneaux, affirmant que le réalisateur avait vraiment imposé son regard sur l’oeuvre : mais en faisant ça il la déforme l’oeuvre !!!!

    Le rôle d’un réalisateur qui reprend une oeuvre pour la mettre en film n’est pas d’y ajouter son regard mais de rendre le film aussi fidèle que possible à cette oeuvre.

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