Pas vu
Le 14 septembre 2010
Après la sortie du très beau Tulpan l’an passé, le cinéma kazakh revient en France avec cette fresque mélancolique et sentimentale autour des amours déçues d’une jeune femme.

- Réalisateur : Darezhan Omirbayev
- Acteurs : Alnur Turgambayeva, Aidos Sagatov
- Genre : Drame
- Nationalité : Français, Kazakh
- Date de sortie : 15 septembre 2010
- Plus d'informations : Le site du distributeur

L'a vu
Veut le voir
– Durée : 1h28min
– Titre original : Shuga
Après la sortie du très beau Tulpan l’an passé, le cinéma kazakh revient en France avec cette fresque mélancolique et sentimentale autour des amours déçues d’une jeune femme.
L’argument : Chouga est belle, riche et aimée. Elle a trente ans. et vit à Astana, la nouvelle capitale du Kazakhstan. Son mari est un scientifique célèbre d’une soixantaine d’année. Elle a un fils de sept ans.
Son frère et son épouse vivent à Almaty. Le couple se déchire et, à la demande de son frère, Chouga les rejoint pour tenter de les réconcilier. Elle rencontre alors Ablaï, un jeune homme riche et oisif pour lequel elle éprouve une vive attirance. De retour à Astana, Chouga tente de résister à cette attraction sensuelle dont elle pressent l’issue dramatique. Mais elle finit par céder et s’installe avec Ablaï abandonnant mari et enfant. Toute à sa passion Chouga organise sa vie autour du jeune homme. Au printemps, le jeune couple part à Paris.
Mais très vite l’hiver arrive et Chouga regrette son fils. Le désoeuvrement de son amant lui pèse. Chouga s’ennuie. Elle découvre la fragilité de ses sentiments et l’irreversibilité de sa situation.
Notes : La rentrée cinématographique s’annonce cette année exigeante et pointue, avec la sortie de ce nouveau film du réalisateur Darezhan Omirbayev, un Kazakh familier des coproductions avec la France. Habitué des festivals (son Tueur à gages a remporté le prix Un certain regard - Fondation Gan à Cannes en 1998), le cinéaste évoque dans ses films le désarroi des pays issus du bloc soviétique, sans se départir d’humour ni d’humanité.
Produit en 2007, c’est seulement aujourd’hui que nous arrive cette fresque dramatique moderne, inspirée d’Anna Karénine de Tolstoï, sur l’amour et ses chagrins. S’il rencontrera sans doute un public "averti", ou du moins curieux à l’égard des cinématographies internationales, Chouga ne marque pas moins pour les spectateurs français une nouvelle découverte du cinéma d’Asie centrale. Affaire à suivre ?
- © Accatone Distribution