Cinéma
Le 19 janvier 2007
Portrait de femme : une histoire noire qui se termine en rose.
- Réalisateur : Amos Kollek
- Acteurs : Anna Thomson , David Wike , Lance Reddick
- Genre : Drame
- Nationalité : Américain, Français
- Editeur vidéo : Gaumont/Columbia/Tristar Home Video
L'a vu
Veut le voir
– Durée : 1h30mn
Encore un portrait de femme pour Amos Kollek. Après Sue perdue dans Manhattan, Fiona ou Fast food, fast women, Amos Kollek revient avec une histoire noire qui se termine en rose.
Bridget (Anna Thomson) est veuve. Elle se retrouve séparée de son fils après l’assassinat brutal de son mari. Du Midwest à New York, de Miami au Moyen-Orient, en perpétuelle quête d’argent, d’amour et d’espoir, Bridget s’épuise à trouver des solutions pour récupérer son enfant.
Un jour, un vieux monsieur, lui fait une étrange proposition : épouser son fils attardé Pete contre une grosse somme d’argent.
Certains diront que ce film est bourré de clichés, de scènes vues et revues (par exemple : la déchéance d’une femme qui souffre et qui noie ses ennuis dans l’alcool) ce qui est sans doute vrai. Mais ce serait ne pas prendre en compte la performance de l’actrice principale, Anna Thomson. Le film tient à 90% sur ses épaules.
Au niveau de la réalisation, peu à dire : c’est propre, sans surprise, voir académique et parfois maladroit. Par contre, Anna Thomson et David Wike (Pete) nous offrent un duo d’acteurs touchant. On finirait presque par y croire à cette histoire d’amour autant improbable que "jolie" entre une femme blessée et un "simplet" sentimental. Anna Thomson rayonne autant qu’elle inquiète, est belle pour mieux être ravagée la scène suivante. Errante, grave, naïve, volontaire, à bout de nerfs... elle incarne avec justesse tous les sentiments que doivent ressentir les mères privées de leur enfant.
Le principal reproche que l’on pourrait faire à Amos Kollek est de ne pas savoir se renouveler dans ses films. Ni au niveau su sujet, ni au niveau du traitement. Après avoir tourné des drames, il s’est mis à la comédie le temps de deux films et revient aujourd’hui avec un film qui oscille entre les deux : noir avec une femme qui vit en marge de la société et un happy end un peu trop irréaliste. Quelques mauvais raccords et incohérences finissent par irriter le spectateur exigeant.
Bref, Bridget ne constitue pas un chefd’œuvre du cinéma contemporain, mais reste un petit film agréable, que les femmes principalement, prendront plaisir à visionner. Et à oublier...
Votre avis
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.