Le 18 septembre 2016
- Titre original : Sully
- Voir le dossier : Box-office américain
On pensait Blair Witch et Bridget Jones pourvoir revenir... mais c’était sans compter l’énergie galvanisante de Clint Eastwood, du haut de ses 86 ans.
- (C) Warner Bros
Héroïsme et bons sentiments ont eu raison de 3 films très attendus cette semaine aux USA. Sully, dernier triomphe de Clint Eastwood en date, avec 35M$ en 3 jours le week-end dernier, a démarré son second week-end en force pour apprivoiser une fois de plus une somme coquette de plus de 20M$ dans plus de 3.500 cinémas. Cette histoire d’amerrissage en catastrophe, sur l’Hudson, à New York en 2009, sort évidemment en pleine commémoration du 11 Septembre et démontre la force populiste de l’auteur de 86 ans, dont le film avec Tom Hanks, Aaron Eckhart et Laura Linney, sortira chez nous le 30 novembre.
Blair Witch, génialement sorti des fagots cet été, à la dernière minute, en dévoilant son vrai titre lors d’une projection de presse pour un certain The Woods, est parti pour être un fiasco. Un de plus pour une franchise qui a lancé une tendance majeure, le found footage, mais qui depuis son triomphe original en 1999, n’a jamais su capitaliser sur sa notoriété. Le démarrage boîteux du 3e film de la franchise s’accompagne de critiques médiocres et d’un D chez CinemaScore, signe d’un avis défavorable du public lors de son investiture, ce vendredi ! Un temps attendu à 20M$, Blair Witch ne devrait pas surmonter les 10M$ à l’issu de ses 3 premiers jours d’exploitation poussive.
Autre déception majeure, Bridget Jones Baby. Le sequel tardif, avec une Renee Zellweger oubliée des audiences, s’essoufle dès le jour de sa sortie, un piètre vendredi à 3.4M$ Désormais, ce 4e volet, 12 ans après l’original, devra compter sur un total américain entre 8 et 9M$. Heureusement, le Royaume Uni attend ce bébé royal avec impatience et devrait largement compenser les pertes US.
Snowden ne devrait pas revenir en héros aux USA. Défini comme un traitre par l’administration Obama, depuis ses révélations sur les surveillances systématiques des citoyens américains par la NSA, l’homme est persona non grata dans son propre pays, où il est attendu pour être jugé. Le biopic d’Oliver Stone, dévoilé à Toronto, confirme la difficulté d’apprivoiser l’Amérique pour qu’elle prenne la défense cet anti-héros des temps modernes que l’on avait adoré découvrir dans le documentaire Citizenfour. Le film de Stone devrait ouvrir entre 8 et 9M$, après un premier jour encourageant, mais non époustouflant de 3M$.
Sources Box-office Mojo ; Deadline.com
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