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Le 5 janvier 2006
Deuxième DVD Live pour Muse. Après le Zénith de Paris, c’est sur ses terres, à Glastonbury, que le concert est filmé. Un pur moment de rock.
Nouveau DVD live pour Muse : au menu d’Absolution tour, le concert du trio rock britannique à Glastonbury en 2004, et quelques extraits d’autres prestations. Un pur moment de rock comme on aimerait en voir plus souvent, qui nous laisse malheureusement sur notre faim. Explications.
Muse avait placé la barre très haut avec le précédent DVD Hullabaloo. Malgré cela, le concert à Glastonbury d’Absolution tour n’a rien à envier à celui de Paris, bien au contraire. Les trois Anglais y sont impressionnants de maturité sans pour autant perdre cette énergie qui a fait leur réputation de grand groupe de scène. Le passage du studio au live est parfaitement réussi, et c’est une sacrée prouesse tant les chansons du très abouti et ambitieux dernier album Absolution foisonnent d’arrangements.
Le show commence avec Hysteria, morceau au tempo rapide qui vous entraîne dans le tourbillon à la fois rock et lyrique qui caractérise Muse. On ne peut s’empêcher de se demander comment Matthew Bellamy (chant, guitare, piano), Chris Wolstenholme (basse, chœurs) et Dominic Howard (batterie) parviennent à un son aussi puissant. D’ailleurs, cette question revient à l’esprit pendant toute l’heure que dure le concert... Survolté et manifestement heureux de jouer “à la maison”, Bellamy lance ensuite au piano l’intro de New born, un des tubes du deuxième album Origin of symmetry, ce qui suffit à faire hurler la foule. Indéniablement, Muse est un groupe talentueux et audacieux. En témoignent le calme et envoûtant Ruled by secrecy, magistralement interprété, ou encore Butterflies and hurricanes, expression sublime de la fureur de vivre de ses auteurs. Les fans de la première heure retrouveront également avec plaisir Sunburn et Muscle museum, extraits de Showbiz. Du très bon donc dans ce DVD, mais aussi quelques déceptions.
Sur le plan technique, si les images d’Absolution tour sont irréprochables, le son n’est proposé qu’en version stéréo, là où son prédécesseur disposait déjà de l’option Dolby 5.1. Pour ce qui est du contenu, une heure de concert plus vingt-cinq minutes de bonus, il faut admettre que c’est maigre. Il y aurait aussi à redire sur la qualité des bonus, Stockholm syndrome apparaissant comme le seul extrait véritablement intéressant, notamment pour ce qui est de la réalisation. Filmé dans l’Earls Court de Londres, il laisse deviner un excellent concert et ferait presque regretter le choix de Glastonbury, qui figurait déjà sur un bootleg intitulé Muse plugged in. A noter que deux bonus cachés sont accessibles à partir du menu "extras"... alors à vos télécommandes !
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