Le 5 juin 2006
- Festival : Rencontres BD d’Amiens
- Plus d'informations : Le site du festival
Les 3 et 4 juin avaient lieu les rencontres de la bande dessinée d’Amiens. L’ambiance est sympathique, les auteurs abordables et le cadre plutôt agréable.
Amiens est connue pour sa cathédrale...
... mais au pied de celle-ci se trouve l’université Jules Verne, qui héberge chaque année ce festival.
Cette année, dans le cadre de la "Fête de la BD", on a remis aux visiteurs un petit album avec le billet d’entrée, mais aussi un album, et un ex-libris offert avec chaque album acheté sur le site... C’est l’un des points forts de ce festival, les cadeaux offerts aux visiteurs.
Bien sûr, des expos étaient aussi présentes : Hara-Kiri, Le vent dans les Saules, Baker Street, Jean-Christophe Chauzy (auteur de l’affiche de cette année), la nouvelle vague amiénoise... Une exposition reprenait également les travaux réalisés dans le cadre d’un atelier d’écriture en milieu psychiatrique.
Pour chaque festival, il y a des "stars". cette année Hub (Okko) et Plessix (Le Vent dans les Saules) accordaient leurs dédicaces par tirages au sort dans un amphithéâtre de l’université. D’autres auteurs ont pu faire la preuve de leur popularité, en particulier le groupe d’auteurs amiénois : Régis Hautière, David François, Romain Hugault, Hardoc et Fraco, qui ont tous dédicacés leurs albums. Ces auteurs ont participé à des conférences autour de la bande dessinée.
Brèves :
– il se pourrait qu’une expo l’an prochain soit consacrée au Japon...
– l’album qui a le mieux été vendu est probablement L’Etrange affaire des corps sans vie, par Régis Hautière et David François (Editions Paquet), des auteurs du cru.
– Céka et Clod, heureux adaptateurs du Procès de Kafka aux Editions Akileos, travaillent sur une nouvelle adaptation d’un oeuvre très connue...
– Le festival a eu le bonheur de recevoir deux vétérans de la bande dessinée : Julio Ribera (Le Vagabond des Limbes) et paul Gillon (Les Naufragés du temps).
– Et pour finir, le fantôme de la Reine Victoria a hanté le festival, incitant les gens à aller voir l’exposition Baker Street, avec son accent anglais euh, très discutable.
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