Le 11 août 2020
Si le scénario de cette adaptation de Yakari est assez simpliste, le film bénéficie d’une animation de très bonne qualité qui le rend agréable à regarder.


- Réalisateurs : Toby Genkel - Xavier Giacometti
- Genre : Animation, Film pour enfants, Film pour ou sur la famille, Aventure
- Nationalité : Français, Allemand, Belge
- Distributeur : Bac Films
- Durée : 1h23mn
- Date de sortie : 12 août 2020

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Résumé : Alors que la migration de sa tribu est imminente, Yakari le petit Sioux part vers l’inconnu pour suivre la piste de Petit-Tonnerre, un mustang réputé indomptable. En chemin, Yakari fera la rencontre magique de Grand-Aigle, son animal totem, de qui il recevra une superbe plume... et un don incroyable : pouvoir parler aux animaux. Seul pour la première fois, sa quête va l’entraîner à travers les plaines, jusqu’au territoire des terribles chasseurs à peaux de puma... Mais comment retrouver la trace du tipi ? Au bout du voyage, le souffle de l’aventure scellera pour toujours l’amitié entre le plus brave des papooses et le mustang plus rapide que le vent.
Critique : Si Yakari est avant tout une série de bandes dessinées suisse, débutée à la fin des années 60, c’est véritablement depuis sa seconde série d’animation, diffusée depuis 2005, que le petit Indien s’est fait connaître du jeune public contemporain. Le succès ne s’étant jamais démenti, il paraissait tout naturel de passer du petit au grand écran. Le résultat, bien qu’inégal, est plutôt réussi.
- Copyright Bac Films
Le scénario est sans surprise, très lisible : le jeune Yakari ne songe qu’à apprivoiser le mustang sauvage Petit Tonnerre. Rien de plus simple après que son totem Grand Aigle lui a donné le pouvoir de parler aux animaux. Mais notre héros devra entreprendre un long voyage et affronter mille dangers pour rejoindre sa tribu.
On connaît le début, on voit venir le milieu et on se doute de la fin, le script restant très linéaire tout au long du film.
- Copyright Bac Films
Le long métrage n’en reste pas moins très réussi sur le plan visuel, mariant harmonieusement décors en 2D – grands espaces, plaines et terres sauvages – et personnages animés en 3D, mariage en vogue, depuis un certain temps dans le cinéma d’animation français, peut-être pour contrer le culte américain de l’image de synthèse.
Yakari ne révolutionne ni l’art d’écrire des histoires, ni celui de les raconter. En ce beau mois d’été, il se laisse simplement regarder et apprécier comme il se doit.