Biographie : S’il ne devait rester qu’un de ses films, ce serait French Connection. Avec ce polar, William Friedkin récolte cinq Oscars en 1971, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. Un succès qui lui permet de réaliser ensuite L’exorciste en 1973 puis... de mettre sa carrière en veilleuse quelques années. Retour en 1977 avec Sorcerer, un remake du Salaire de la peur de Clouzot. Un échec, réhabilité en 2014 aux États-Unis, grâce à la sortie rédemptrice d’une version restaurée en 4K que la France découvre à la télévision et en salle en 2015. Sorcerer est à ses yeux son chef-d’œuvre !
Spécialiste du polar (Cruising, Police fédérale Los Angeles) et du film d’épouvante (La nurse), il tourne ensuite plusieurs films plus ou moins réussis dans l’un et l’autre de ces genres. Son grand retour, il le fera avec Bug, thriller de haute facture, présenté à Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs en 2006. Killer Joe, œuvre démente avec Matthew McConaughey, confirme en 2011 la pertinence de son regard satirique. Un très grand cinéaste.
Filmographie
(Longs métrages de fiction :)
– Good Times (1967)
– The Night they Raided Minsky’s (1968)
– The Birthday Party (1968)
– Les garçons de la bande (The Boys in the Band, 1970)
– French Connection (The French Connection, 1971)
– L’exorciste (The Exorcist, 1973)
– Le convoi de la peur (Sorcerer, 1977)
– Têtes vides cherchent coffres pleins (The Brink’s Job, 1978)
– La chasse (Cruising, 1980)
– Deal of the century (1983)
– Police fédérale, Los Angeles (To Live and Die in L.A., 1985)
– Le sang du châtiment (Rampage, 1987)
– La nurse (The Guardian, 1990)
– Blue Chips (1994)
– Jade (1995)
– L’enfer du devoir (Rules of Engagement, 2000)
– Traqué (The Hunted) (2003)
– Bug (2006)
– Killer Joe (2011)
– The Caine Mutiny Court-Martial (2023)