Tony Chu, Détective Cannibale . Tome 9 - La chronique BD.

L’histoire : une telle série est difficile à raconter à un profane..... Tony Chu est donc un médium employé par la RAS pour résoudre différentes enquêtes, en général des meurtres. Son pouvoir lui permet ainsi de "goûter" un cadavre pour obtenir des flashs sur sa mort. Mais le travail ce n’est pas tout : cet épisode commence ainsi par un heureux évènement, à savoir le mariage de Tony. Tout semble aller pour le mieux. Seule ombre au tableau : son ennemi juré, un puissant vampire, court toujours.

Notre avis : vous êtes prévenus : en commençant la lecture d’un épisode de Tony Chu, vous vous exposez gravement à une incontrôlable hilarité.

En effet, même si les cadavres s’amoncellent dans cette série, rien n’y est à prendre au sérieux, tant le dessin, "cartoon" à souhait, les personnages et les situations rocambolesques chatouillent les zygomatiques à un rythme effréné.

Dans cet album, vous savourerez notamment les aventures du super-héros sans doute le plus improbable de l’histoire des comics, j’ai nommé Poyo, le poulet-guerrier, poulet mutique et teigneux, bardé de métal, et dont la simple évocation remplit d’effroi les pires méchants de la création, face à qui il constitue bien souvent le dernier recours. Vous ferez également la connaissance de l’inénarrable famille du supérieur hiérarchique de Tony Chu, l’abject directeur Applebee.

Vous l’aurez deviné (car vous êtes des lecteurs attentifs), ce n’est pas tellement les aventures de Tony qui font le sel de cet excellente série, mais bel et bien l’improbable galerie de personnages plus ou moins secondaires mais toujours délirants qui, tome après tome, viennent grossir la "famille".

Bref, une série à découvrir, si vous ne la connaissez pas encore (heureux veinards) : neuf tomes de pure félicité humoristique vous attendent, pour peu que vous ayez l’esprit ouvert aux nombreux décalages émaillant les aventures de ce "détective cannibale".