Tomoë . T2 . Le Miroir divin - La chronique BD

Le Miroir Divin s’ouvre sur le couple Tomoë et Oda. L’amoureuse courageuse brave les interdits du pirate Yoshinaka pour libérer son amant, Oda, le fils dudit pirate, mais le père du pirate – quelle famille ! - vient les rappeler à l’ordre et surtout leur présenter les dangers d’une telle entreprise. Tomoë accepte difficilement ses arguments – mais très difficilement -.
A côté de la touche historique, se greffe également le fantastique. Nous savions déjà que Tomoë a un don pour manipuler l’eau. Mais avec l’arrivée du Miroir divin, clé de voûte du pouvoir impérial, un nouvel et puissant artefact entre dans la danse.
Conflit de succession, rivalité amoureuse, histoire d’amour contrariée, obsession du pouvoir, autant de sentiments qui font avancer l’histoire avec une fougue toute militaire pour ce second tome qui voit surgir... La guerre !

Le style reste clair, net et limpide. Mais la colère domine tout au long de ce récit et les visages déformées par la rage, la haine, la fougue sont omniprésents et nous rappellent que la tension a bien montée de tout un tas de crans.
La fin de cette histoire en surprendra plus d’un. Et c’est tant mieux ! Et petit bonus non négligeable, un très beau cahier graphique, se fendant au milieu de magnifiques illustrations d’un petit clin d’œil aux sept samouraïs de Kurosawa.

L’inconvénient de cette BD est qu’on ne peut se résoudre à admettre la fin de l’histoire. Il nous faut une suite, et vite ! L’objectif est atteint, on ne se résout pas à laisser ces personnages.