Le 19 avril 2015

- Réalisateur : Yórgos Lánthimos
- Acteurs : John C. Reilly, Rachel Weisz, Colin Farrell, Léa Seydoux
- Genre : Drame, Science-fiction
- Nationalité : Britannique, Néerlandais, Grec
- Durée : 1h58mn
- Festival : Festival de Cannes 2015
Yorgos Lanthimos arrive en compétition officielle à Cannes avec The Lobster. Au programme : un film a priori rétif à l’analyse brassant science-fiction, drame et romance contrariée, porté notamment par Colin Farrell et Léa Seydoux.
Yorgos Lanthimos arrive en compétition officielle à Cannes avec The Lobster. Au programme : un film a priori rétif à l’analyse brassant science-fiction, drame et romance contrariée, porté notamment par Colin Farrell et Léa Seydoux.
L’argument : Dans un futur proche… Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme sœur. Passé ce délai, il est transformé en l’animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s’enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants : les Solitaires.
Notes : Prenez Yorgos Lanthimos, cinéaste grec du genre toqué notamment connu pour Canine et Alps. Mais, à la différence de ses derniers films, ajoutez cette fois à sa recette un casting international composé de Colin Farrell, Léa Seydoux, Rachel Weisz, Ben Whishaw et même John C. Reilly (également présent dans un second film en compétition, Tales of tales). Puis saupoudrez enfin l’ensemble d’une intrigue de science-fiction mâtinée de romance impossible. Bienvenue dans The Lobster, objet filmique étrange à ne pas lâcher d’une semelle.
Jeudi 17 avril, lors de l’annonce de la sélection officielle du Festival de Cannes, Thierry Frémaux prévenait d’office la presse que The Lobster compte parmi les films dont non ne comprend pas tout. Il n’empêche : son synopsis malade intrigue et pourrait avoir été pensé par un Quentin Dupieux. Quoi qu’il en soit, le dernier film de Yorgos Lanthimos devrait aisément se différencier du reste de la sélection cannoise.
Un souhait toutefois : espérons que le cinéaste se déleste pour une fois du système éculé mis en place dans ses deux précédents longs métrages. Dispositif qui plaçait, aussi futé soit-il, continuellement ses réalisations au bord d’un abîme. Mais gageons aussi que le réalisateur grec ne perde pas sa force critique (comparable à celle d’un Cronenberg), ni son regard sordide si particulier sur le vide contemporain.