Le 27 avril 2018
- Acteur : Vanessa Paradis
Studio Ciné Live devient Studio, pour un premier numéro haut de gamme consacré au glamour des stars, et en particulier à l’icone de Vanessa Paradis.
Studio Magazine est né d’une scission avec l’équipe de Première, magazine de cinéma leader dans les années 80. Sous l’impulsion de Jean-Pierre Lavoignat et Marc Esposito, deux grands noms du magazine populaire tiré à plus de 450.000 exemplaires par mois, Studio propose un format plus large, où la nouvelle équipe fait la part belle aux stars, aux acteurs, aux photographies. Plus adulte que Première, le magazine s’impose comme une alternative réussie qui suscite l’envie des cinéphiles collectionneurs.
Avec l’avènement du numérique et les comptes à rendre aux actionnaires des groupes qui ont depuis racheté les rédactions, la presse cinéma papier connaît une crise sans précédent dans les années 2000. Obligation de casser les prix des abonnements, dans des offres de compromis qui, paradoxalement, doivent aussi prendre en considération l’inflation du coût des publications, et la nécessité d’être présent sur internet pour répondre à la demande d’actu en continue... Le magazine Studio se voit contraint de fondre avec Ciné Live, le magazine pop cinéma qui émergea dans les années 90, et qui ciblait un public différent, les jeunes.
Pour beaucoup des fidèles de la première heure, la compromission Studio Ciné Live est une aberration qui s’aliène une partie des collectionneurs, qui ne retrouvent pas l’âme du mensuel, ni le format ni sa classe.
Dix ans après, le magazine connaît de nouveau une transformation majeure pour s’adapter au public contemporain. La presse papier doit faire montre de sa singularité si elle veut survivre à la numérisation de nos habitudes du quotidien. Alors que Première, l’ancien concurrent, a lui-même changé de formules, et qu’une résurrection des titres de cinéma en France contraste avec la quasi disparition du marché spécialisé à l’étranger, Studio Ciné Live devient Studio, à partir du 4 mai.
Pour marquer la transformation, le magazine choisit d’offrir sa Une à une égérie magnifique, Vanessa Paradis, à l’occasion de la sortie du film de Yann Gonzalez, sélectionné à Cannes. Le choix est évident, la Une titre La métamorphose, pour l’icône... Evidemment, cette métamorphose est aussi de la rédaction de Thierry Cheze, rédacteur en chef.
Désormais Studio devient un trimestriel - pour les critiques, il faudra parcourir le net, elles ne sont qu’une dizaine à l’intérieur. Ce premier numéro retrouve le format légendaire du passé, mais dévoile un papier haut de gamme, qui, sur 196 pages, acquiert le centimètre d’épaisseur.
Désormais destiné à une clientèle plus chic et vraisemblablement de collectionneurs, le magazine se veut intemporel et glamour. Les articles sur Elle Fanning ou Tahar Rahim côtoient des publicités pour une marque de Champagne et des pages hors-sujet sur le printemps de l’automobile de luxe. Les photos des artistes dans des tenues de grands couturiers sont magnifiques ; ce sont celles d’une presse qui aime la mode et les poses figées dans le glamour et l’iconique.
Studio 2018 n’a pas vraiment de filiation avec le Studio Magazine en 1987, et n’a surtout plus rien de Ciné Live. Le cinéma ne frappe pas au premier abord, la mention Cannes ne figure même pas sur la couverture. La différence avec les autres titres de presse de son genre est désormais actée !
Pour les amoureux de Vanessa Paradis, le numéro est immanquable : 22 pages de clichés inédits, où la star est resplendissante, avec notamment une interview. Bref, un collector.
- Scan de la couverture du premier numéro de Studio, qui ne reproduit aucunement la qualité de texture et la colorimétrie exacte de celle-ci - (C) Studio / Première Média
Studio Numéro 1 (juin-août 2018), à partir du 4 mai.
7,90 euros
Editeur : Première Média
Galerie photos
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