Le 14 novembre 2013
- Genre : Épouvante-horreur
- Voir le dossier : Stephen King
A l’occasion de son passage en France pour la promotion de son dernier roman : Doctor Sleep, retour sur les adaptations pour le grand écran les plus réussies du maître de l’horreur.
A l’occasion de son passage en France pour la promotion de son dernier roman : Doctor Sleep, retour sur les adaptations pour le grand écran les plus réussies du maître de l’horreur, Stephen King.
Le passage exceptionnel du maestro de l’horreur sur Paris pour présenter son nouveau roman Doctor Sleep (paru le 30 octobre 2013 sur notre territoire) est un fait important dans la sphère littéraire. Le récit fait suite à son best-seller de 1977 Shining. On y retrouve en effet le personnage de Danny Torrance désormais adulte, avec une intrigue toujours bercée par le paranormal en toile de fond. Avec pratiquement 40 ans de carrière d’écriture derrière lui, Stephen King reste le maître incontesté de l’épouvante. Chaque nouvelle sortie est synonyme de ventes massives (comprenez par là des millions d’exemplaires vendus de par le monde !). Un tel succès lui valu bien évidemment de nombreuses adaptations au cinéma. Nous reviendrons ici sur les œuvres les plus traumatisantes.
De très grands cinéastes comme Stanley Kubrick (Shining), David Cronenberg (The Dead Zone) ou Brian De Palma (Carrie au bal du diable - grand prix à Avoriaz en 1977) ont pu donner avec brio leur vision de ces histoires terrifiantes mettant en scène des personnages devenus cultes comme Jack Torrance (la performance de Jack Nicholson profondément marquante) ou encore Carrie White (un rôle sur mesure tenu par Sissy Spacek usant de son effroyable don de télékinésie dans un dernier acte mémorable). George A. Romero, artisan du cinéma d’outre-tombe adapta à l’écran Creepshow, un film à sketches dont le scénario inspiré par les bandes dessinées EC comics est signé King lui-même. Résultat, un joli succès au box office américain avec 21M$ de recettes (le film n’ayant couté que 8 M$). Réussite similaire (21M$ de glanés sur le sol US pour une mise de départ de 10M$) pour John Carpenter et Christine, la voiture démoniaque, qui deux ans plus tard intégrera la liste des nominés au grand prix du festival d’Avoriaz en 1984. Misery (Rob Reiner) et Dolores Claiborne (Taylor Hackford) permirent à l’actrice Kathy Bates de se distinguer. Son rôle d’Annie Wilkes lui assure la consécration aux Oscars de 1991 avec le prix de la meilleure actrice. Nous finirons avec le réalisateur Frank Darabont qui s’est illustré avec pas moins de trois adaptations fidèles et réussies de l’œuvre de King : La ligne verte, The Mist et Les évadés.
Une influence qui ne faiblit pas puisque l’un de ses derniers romans Under the dome est diffusé sur le petit écran sous forme de série TV, un format qui a déjà maintes fois permis d’illustrer l’imagination cauchemardesque de l’écrivain (Le fléau, ça, Les Tommyknockers, Les Langoliers...). Voici selon nous, les adaptations les plus réussies sur grand écran, dans un ordre chronologique, de la plus ancienne à la plus récente. Hail to the King !
L’argument : Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n’est pas rose pour Carrie. D’autant plus qu’elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu’à ce qu’elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.
L’argument : Jack Torrance, gardien d’un hôtel fermé l’hiver, sa femme et son fils Danny s’apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé à l’idée d’habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés...
L’argument : Un père confisque à son petit garçon un magazine d’épouvante et le jette dans la poubelle. Le vent fait tourner les pages et cinq histoires s’en échappent : "La fête des pères", "La mort solitaire de Jody Verrill", Un truc pour se marrer", "La caisse" et "Ca grouille de partout".
CHRISTINE :
L’argument : La premiere fois qu’Arnie vit Christine, il tomba en extase devant cette beaute aux formes eblouissantes. C’etait dit, ils allaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle plymouth, modele 57, n’aime pas trop les rivales. Gare a celles qui voudront approcher Arnie !
THE DEAD ZONE :
L’argument : Johnny Smith, jeune professeur dans une petite ville de province, est victime d’un accident de la route, peu de temps après avoir raccompagné sa fiancée, Sarah. Il ne revient à lui qu’au bout de cinq années de coma. Sarah est à présent mariée. Il s’aperçoit que passé, présent et futur se confondent dans son esprit. C’est ainsi qu’il réussit à sauver d’un incendie l’enfant de son infirmière et qu’il révèle à son médecin que sa mère, qu’il croyait morte en déportation, est en fait toujours vivante.
L’argument : La famille Creed quitte Chicago et vient s’installer dans les environs de Ludlow, une paisible bourgade du Maine. Leur maison jouxte un cimetière d’animaux familiers situé sur les anciennes terres sacrées des indiens Micmacs. Le seul voisin des Creed est un vieil érmite. Une série d’accidents sanglants va rapidement transformer la vie des Creed en véritable cauchemar.
MISERY :
L’argument : Paul Sheldon, romancier et créateur du personnage de Misery dont il a écrit la saga est satisfait. Il vient enfin de faire mourir son héroïne et peut passer à autre chose. Il quitte l’hôtel de montagne où il a l’habitude d’écrire et prend la route de New York. Pris dans un violent blizzard, sa voiture dérape dans la neige et tombe dans un ravin. Paul Sheldon doit son salut à Annie Wilkes, infirmière retraitée qui vit dans un chalet isolé. Annie est justement une supporter inconditionnelle de la belle Misery.
DOLORES CLAIBORNE :
L’argument : Intendante d’une femme riche et méprisante, Dolores Clairborne nous raconte sa vie à ses côtés et ce qu’il s’est réellement passé sur l’île où elles habitaient...
LA LIGNE VERTE :
L’argument : Paul Edgecomb, pensionnaire centenaire d’une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s’efforçant d’adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts.
L’argument : Tandis qu’une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d’autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s’apercevoir que le brouillard est peuplé d’inquiétantes créatures...Leur seule chance à tous de s’en sortir consiste à s’unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ?
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