Le 7 août 2012
- Réalisateur : Stephen Frears
Lady Vegas est peut-être une oeuvre mineure, mais n’oublions pas qui est Stephen Frears, un cinéaste britannique immense...
Le nouveau Stephen Frears, Lady Vegas : les mémoires d’une joueuse est peut-être une oeuvre mineure dans la carrière du cinéaste, mais n’oublions pas qui est Stephen Frears, un cinéaste britannique immense...
Les arnaqueurs 1990
Angelica Huston au coeur d’une comédie de séduction, où l’on joue à s’arnaquer avec classe et un arrière-goût de danger capiteux. L’un des meilleurs rôles de la fille de John Huston et le premier film hollywoodien de Frears, le malicieux, qui transpose les enjeux des Liaisons dangereuses à notre époque. 454.000 entrées en France.
Chéri 2009
Chronique d’une courtisane à la fin du XIXe siècle. Luxe et déchéance pour Michelle Pfeiffer, merveilleuse de jeu dans cette évocation de la vieillesse inéluctable et de la solitude qui l’accompagne, après, pour l’ancien objet de désir, avoir été au centre de la vie sociale parisienne de la Belle Epoque. Une sorte de Bel Ami au féminin, avec classe et perspicacité !
Haute fidélité 2000
L’adaptation d’un classique de la littérature des années 90 de Nick Hornby. Londres, capitale mondiale de la pop rock n’est plus. Le film se déroule dans un New York qui ne déplairait pas à Woody Allen, avec sarcasme et bon esprit. Et surtout une excellente B.O. (The Kinks, Elvis Costello, Bob Dylan...), puisque le film se déroule principalement chez un marchand de disques. Et oui, c’était l’avant MP3, l’époque du bon sillon...
The Van & The snapper 1996 & 1993
Deux adaptations de l’Irlandais Roddy Doyle que n’auraient pas reniées Ken Loach ou Mike Leigh. Du pur cinéma social britannique, totalement réjouissant, qui connut un bel accueil public et critique. The van fut même sélectionné à Cannes. The Snapper, qui était à la base un téléfilm, parvint lors d’une sortie dans les salles françaises à attirer plus de 600.000 spectateurs !
Tamara Drewe 2010
Dans la contrée de Thomas Hardy, ce lettré de Stephen Frears fait des merveilles de marivaudage, avec l’adaptation du roman graphique de Posy Simmonds. On y retrouve les gambettes de Gemma Arterton, découverte en Tess d’Urberville à la télévision. C’est fin, léger, plein d’esprit... A l’image du Dorset. Encore un succès.
My beautiful Laundrette 1985
Histoire d’amour homosexuelle en 1985, quand le SIDA ravageait la planète. Il fallait l’oser, d’autant qu’elle mélange les communautés, blanche et pakistaine, autour d’une laverie automatique. Le premier volet d’une trilogie sociale remarquable, marquée en 1987 par le sordide Prick Up your Ears (avec Gary Oldman, tout jeune) et l’euphorique Sammy & Rosie s’envoient en l’air. L’inoubliable My beautiful Laundrette révélait un acteur monumental : Daniel Day Lewis, revu par la suite chez James Ivory dans Chambre avec vue.
Mary Reilly 1996
Le flop de Julia Roberts ! Un film d’épouvante qui n’en était pas un autour de la bonne du Dr. Jekyll. Cette adaptation faisait suite au triomphe du Dracula de Coppola et au Frankenstein de Kenneth Brannagh. En le revoyant de plus près, cette production atypique mériterait peut-être davantage d’égards...
The Queen
Grand film ! Après trois semi déceptions (Liam, Dirty pretty things, Madame Anderson présente), Frears revient sur les devants de la scène et démontre qu’il est un acteur majeur de la scène cinématographique sur trois décennies ! Son introspection de la royauté britannique est magistral, faisant voler aux éclats la notion de classicisme. Un modèle de biopic... 924.000 entrées en France, plus de 50M$ au B.O. américain.. des nominations aux Oscar et Golden Globes. Rien à redire, c’est royal !
The Hit, le tueur était presque parfait 1984
Alors que son premier film remonte à 1971 (Gumshoe, ce n’est qu’en 1984 que Stephen Frears est révélé en France avec un petit thriller inattendu qui relance le cinéma noir britannique et qui dépasse contre toute attente les 100.000 entrées. Un bel hommage à Alfred Hitchcock sous le ciel espagnol avec John Hurt, Terence Stamp et la "Carmen" de Saura, Laura del Sol.
Les liaisons dangereuses 1988
LE chef d’oeuvre de Stephen Frears. Plus d’1.600.000 millions d’entrées en France, alors frappée d’une crise cinématographique effroyable. 34M$ aux USA dans un box-office dominé par le blockbuster pour adolescent... L’adaptation de Pierre Choderlos de Laclos révèle John Malkovich en Valmont au grand public, confirme le star power de Glenn Close révélée dans d’autres Liaisons fatales et propose à Michelle Pfeiffer enfin un vrai beau rôle de cinéma... L’actrice retrouva le cinéaste en 2009 dans Chéri...
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