Le 17 novembre 2017

- Réalisateur : Rian Johnson
- Voir le dossier : La saga "Star Wars"
Micro-conférence de presse en catimini autour du réalisateur Rian Johnson (Looper) et du producteur Ram Bergman, pote du cinéaste qui l’a embarqué dans ses aventures démesurées par-delà la guerre des étoiles.
A un mois de la sortie mondiale de l’épisode VIII de la franchise Star Wars, l’effervescence est aussi forte chez les fans que chez Disney qui compte bien jouer de sa force pour se faire le milliard de recettes en salles, sans compter les produits dérivés propres aux fêtes de Noël (les petits Porgs ont été insérés dans le film pour cela), les jeux vidéo et la perspective d’une plateforme de streaming maison pour contrer le futur ex-géant Netflix qui aura bien du mal à faire face à l’empire Marvel-Disney-Pixar-StarWars et peut-être même 21stCenturyFox, et qui compte bâtir des spinoff ou épisodes de Star Wars spécifiques au format.
Avec l’arrivée en catimini de Rian Johnson et de son pote producteur Ram Bergman sur la capitale, la promo s’est accélérée pour les interviews avec les mensuels, la télé et la presse écrite. Le service communication de Disney organisait une petite conférence de presse pour les sites internet sans séance de dédicaces pour les fans des sites spécialisés dans le super-héroïsme et la culture geek, dont la franchise Star Wars est devenue le porte étendard. Pas cool...
Confession non négligeable. On n’y a pas appris grand chose pour nourrir un article digne de ce nom, sinon qu’il s’agira bien de l’épisode le plus long de la saga (2h30, générique inclus), que le cinéaste quadragénaire considère George Lucas comme une idole, qu’il a apprécié l’implication de Mark Hamill dans l’écriture car il ne se voyait pas, lui le petit con, imposer sa loi à un homme qui a porté toute sa vie la saga sur ses épaules. D’ailleurs, il s’est toujours senti plus proche de son personnage à frêles épaules qu’à celui d’Harrison Ford, le gars super cool qui disparaît dans l’opus 7, et ne ressemblait pas trop au jeune homme qu’il était lui-même dans les années 80.
Bref, beaucoup de lieux communs pas désagréables, avec le moment d’émotion inéluctable pour l’évocation de Carrie Fisher.
Pour vraiment en savoir plus au-delà des anecdotes insignifiantes, il faudra voir le film qui s’annonce comme l’un des meilleurs épisodes de la saga étoilée, au vu des bande-annonces impressionnantes et des magnifiques visuels promotionnels qui comptent parmi les plus beaux de la franchise depuis son lancement il y a près de 40 ans.
Au moins, on ne pourra pas reprocher à Disney d’avoir acheté les blogueurs et journalistes à coup de goodies, ils seront repartis avec une petite bouteille de Coca estampillée Star Wars : pas de quoi étancher sa soif...