Springald - La chronique BD

Ki-oon nous propose une nouvelle collection qui n’est pas sans intérêt : The Black Museum ! Qu’est-ce que ceci nous direz-vous ? Et bien une mise en page des affaires les plus secrètes de Scotland Yard, rien que ça !

Le Black Museum est une institution de Londres, autrement connue sous le nom de Crime Museum. Il s’agit de l’endroit où Scotland Yard gardait les effets des détenus arrêtés par ses services et qui faisait office de lieu qui devait aider la police à mieux comprendre les criminels et leurs motivations. Ouvert en 1874, cet emplacement devient un musée en 1875, mais il n’est pas ouvert au public. Il y a eu une grande exposition en 2015 pour le public et c’est a priori la première et la dernière fois que ces collections sont visibles.

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L’idée est donc de proposer un one shot pour un cas répertorié dans le Black Museum et nous replonger dans les légendes populaires de la Londres du XIXème siècle. Et pour une fois on nous parle d’autre choses que Jack l’Éventreur ! Ici on nous parle de Jack Talons-à-Ressorts (oui encore un Jack) ! De qui parle-t-on ? Un individu un peu loufoque monté sur ressorts et au yeux d’enfer et à la douche qui crache des flammes. Son truc ? Terroriser les jeunes filles, déchirer leurs vêtements et s’enfuir en émettant un rire pour le moins grinçant. Sauf que plusieurs années après sa disparition, il réapparaît mais cette fois pour tuer. Comme le laisse entendre la collection, un inspecteur de Scotland Yard, aux méthodes plutôt musclées, se met en chasse de l’étrange Jack Talons-à-Ressorts.

On assiste à un mélange de faits réels, de steampunk avec le personnage de Jack et un peu de dark fantasy typique de l’Angleterre victorienne qui n’est pas désagréable du tout ! En prime le dessin de Kazuhira Fujita sans rappeler celui Kohta Hirano sur Hellsing, avec de grands yeux très expressifs voire un peu fous, colle très bien avec l’ambiance du manga.

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Un format one shot qui livre a priori une histoire du Black Museum par tome, des histoires policières de Scotland Yard qui plaisent toujours, un très beau packaging avec une belle jaquette, un premier tome sympathique : la collection The Black Museum commence sur une bonne base !