Sans nouvelles de Dieu

L’argument : Quand les gardiens du Paradis, affolés par le nombre toujours décroissant de pensionnaires, orientés désormais plus souvent vers l’enfer, décident de répondre à la requête d’une mère qui souhaite sauver l’âme de son fils, ils envoient un de leurs meilleurs agents, Lola Nevado. Mais c’était sans compter sur les RG de l’enfer qui repèrent Lola, et envoient à leur tour la très aguerrie Carmen Ramos. Quand la première se fait passer pour l’épouse, la deuxième se présente comme la cousine, et les hostilités commencent...

Coup d’œil : A travers ce film, Agustin Diaz Yanes multiplie les hommages. Ainsi, la première séquence est calquée sur celle des 400 coups de Truffaut. Pour le reste, les références du réalisateur espagnol sont essentiellement américaines, mêlant l’univers de la comédie noire et celui de la comédie musicale des années 50, et multipliant les clins d’œil à Billy Wilder, dont il s’est ouvertement inspiré. Au mélange des styles s’ajoute celui des intrigues, faisant de Sans nouvelles de Dieu, un film volontairement singulier.