Le 28 novembre 2018
- Plus d'informations : Le site officiel
- Festival : Paris International Fantastic Film Festival 2018/PIFFF 2018
Chaque année au mois de décembre, les amateurs purs et durs de cinéma de genre se précipitent, cinq jours durant, au Max Linder pour découvrir et élire ce qui se fait de mieux dans le domaine.
© 2019 Universal Pictures. Tous droits réservés.
Pour sa 8ème édition, le Festival International du Film Fantastique de Paris affiche toujours la même ambition de donner l’envie au public de se pencher sur un cinéma de genre souvent absent des circuits de distribution habituels. Un cinéma alternatif, radical, riche en propositions fortes qui bousculent l’imaginaire, la perception du monde et de soi-même, choque, effraie ou bien amuse, souvent tout cela en même temps.
Des films en compétition, soumis au vote du public qui décide donc lui-même du vainqueur, des séances cultes pour découvrir ou redécouvrir les grands chocs d’hier, de ceux qui ne perdent pas leur force avec l’âge..., mais aussi des films hors compétition pour creuser une veine peut-être un peu plus large de ce cinéma, des séances scolaires pour permettre aux plus jeunes de développer le goût d’un cinéma moins formaté, plus libre que celui auquel ils sont le plus souvent exposés et enfin toute une compétition de courts, français et internationaux.
© 2018 PIFFF. Capture d’écran du site officiel
C’est donc un rendez-vous incontournable, qui propose cette année 8 films en compétition, 8 autres hors compétition, une séance de minuit dite "interdite", avec le nouvel opus de la franchise des Puppet Master : The littlest reich écrit par l’excellent S. Craig Zahler (Bone Tomahawk, Section 99), à la réputation brillantissime, bien loin des premiers films de la boîte de production Full Moon. Quelques raretés seront ramenées à l’esprit des Français : Next of kin de Tony Williams, ovni australien des années 80, surtout connu chez nous pour son exploitation en VHS, le cannibale Vorace de la regrettée Antonia Bird, film britannique hors tendance, Halloween 3 : le sang du sorcier de Tommy Lee Wallace, seul numéro de la saga dépourvu de tueur masqué, donc sans Michael Myers. On appréciera aussi le classique gore urbain Maniac de William Lustig, ainsi que L’Homme qui rétrécit de Jack Arnold pour un public plus jeune, ou pour les nostalgiques plus âgés..
Tout cela dans des copies soignées à admirer sur le grand écran du Max Linder Panorama où le festival, jadis prospère au Gaumont Opéra, puis au Rex, a fait résidence.
- © 2018 Apollo Films. Tous droits réservés.
Le festival s’ouvrira avec Assassination Nation de Sam Levinson, comédie trash sur une Amérique tiraillée entre puritanisme et exhibitionnisme narcissique des réseaux sociaux qui a défrayé la chronique avec sa campagne d’affichage, en pleine polémique sur les tueries dans les écoles américaines, et se refermera sur Sorry to bother you, de Boots Riley, leader du groupe de hip hop The Coup, dont c’est ici le premier long-métrage. Un beau cadeau promis par Universal comme l’un des gros morceaux d’humour noir de janvier 2019. Vraiment une très belle avant-première.
Tout le programme, c’est ici
- Artwork : Xavier Colon
Galerie Photos
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