Perdy . T1 - La chronique BD

Perdy, qui signifie jolie en argot anglais, c’est un O.D.N.I (Objet Dessiné Non Identifié) avec deux gros obus (qu’elle utilise aussi pour se défendre) en lieu et place de sa poitrine.
Une femme d’un âge mur, aux longs cheveux tressés et qui en a dans la culotte … surtout des poils… et dont le barbier fera office d’esthéticienne pour s’occuper de cette toison !

Sur ces entre-faits, un nouveau médecin Jean-Luc Marron, jeune, beau, blond et français de surcroît, débarque en ville.
Mais qu’est-il arrivé au médecin précédent, le docteur Brown ? Une atmosphère étrange flotte sur Grandville.

Perdy c’est la femme généreuse en formes et qui ne les met justement pas quand il s’agit d’obtenir ce qu’elle veut.
Jurant comme un charretier, elle sait donner à qui lui prouve altruisme et intérêt pour son énorme personne, autant que de faire la nique aux menteurs, faibles et lâches.

Calamity Jane était un enfant de chœur à côté de cette matrone plantureuse au grand cœur - qui fait ce qu’elle veut, quand elle veut et avec qui elle veut, un tempérament haut en couleur qui file à la vitesse d’un cheval au galop - et dont on a hâte de découvrir la suite des retrouvailles avec sa chère fille.

Avec le dessin de Kickliy on galope ici à mille lieux de son opus Musnet (quatre volumes) et des stéréotypes habituellement accolés au genre Far West.
Le trait est encore plus vif, fougueux et explosif.
On espère retrouver cet objet de fantasme dans les tomes suivants avec plus de détails sur la vie sexuelle des protagonistes, quitte à basculer dans le western-porno et puisqu’il faut s’attendre à tout avec Perdy !