Critique

CINÉMA

Never let me go - la critique

Le 4 mars 2011

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Le choix du rédacteur

  • Norman06 4 mars 2011
    Never let me go - la critique

    Second film de la semaine à voir selon le site, c’est également, comme La permission de minuit, un mélo médical. Mais ici, nulle trace de subtilité : tout est dans l’explicatif, la mièvrerie sentimentale, l’esthétique de carte postale et l’usage de jolis violons sous fond de coucher de soleil. Le jeu larmoyant de l’actrice principale n’arrange rien. Sur le même thème (les dérives de la génétique), Bienvenue à Gattaca était d’un autre niveau. En dépit de son sujet passionnant sur le papier, ce "dossier de l’écran" s’avère terriblement théâtral et académique.

  • roger w 15 mars 2011
    Never let me go - la critique

    Superbe évocation qui ose un fantastique se déroulant dans le passé, Never let me go est surtout une magnifique histoire d’amour. La réalisation de papier glacé permet d’éviter le mélo lacrymal, tout en offrant un spectacle hautement émouvant. Du grand cinéma.

  • Frédéric de Vençay 31 mars 2011
    Never let me go - la critique

    D’une beauté étrange, d’une tristesse infinie, "Never let me go" surprend et séduit par son parti-pris : traiter un sujet de science-fiction alarmiste en délaissant dénonciations et scènes d’action au profit d’une romance adolescente sensible, délicate, tragique et atemporelle. Le récit finit par toucher en plein coeur, notamment grâce à l’interprétation extraordinaire des trois jeunes acteurs principaux (je défie quiconque de ne pas tomber amoureux de Carrey Mulligan à l’issue de la projection... si ce n’était déjà fait après "Une éducation"). La réalisation de Mark Romanek est de toute beauté, quoiqu’un peu lisse : c’est son talent et sa (petite) limite.

  • Jujulcactus 30 juillet 2011
    Never let me go - la critique

    Mark Romanek adapte le roman reconnu d’Ishiguro, un triangle amoureux revisité sur fond de science fiction. Le film brille par sa singularité, ses personnages ne sont que des copies, donneuses d’organes, pourtant ils transpirent d’humanité et de justesse. Dès les premières minutes l’atmosphère se tend, quelque chose ne tourne pas rond dans ce pensionnat, ces enfants seraient de simples objets de médecine ... Mlle Lucy, une nouvelle venue dans le camp des enseignants (toujours impeccable Sally Hawkins), va prendre conscience comme nous de la dureté de la vie qui attend ces enfants, ils ne vieilliront jamais... Du film se dégage une douce poésie, une élégance incroyable (notamment grâce à sa magnifique photo) et cache pourtant une violence sourde assez saisissante ... Les personnages déroulent lentement vers une mort certaine sans broncher, leurs choix sont plein de fatalité, de résignation, le rythme est lent, il n’y a que très peu d’intensité : devant ces têtes baissées, cette acceptation du destin tracé, c’est le spectateur qui réagit ... Frustré, révolté ... Scénario complexe, réalisation inspirée, le film repose principalement sur ses trois têtes d’affiche ; Keira Knightley, Andrew Garfiled et la merveilleuse Carey Mulligan qui eclipse ses deux collègues au second plan par sa prestence incroyable, belle performance aussi des jeunes acteurs en particulier de la petite Izzy Meikle-Small (Carey Mulligan junior). Déroutant mais souvent juste dans l’émotion, cette histoire d’amour atypique touche sa cible : elle ne laisse pas indifférent

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