Le 4 novembre 2014
Une série formellement classique, mais instructive et bien menée.


- Réalisateur : Marcel Bluwal
- Acteurs : Michel Bouquet, Michel Aumont, Jean-Claude Brialy, Arielle Dombasle, Christoph Bantzer
- Genre : Biopic, Téléfilm
- Nationalité : Français
- Editeur vidéo : Koba Films
- Durée : 540mn
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Date de sortie DVD : 8 octobre 2014
Une série formellement classique, mais instructive et bien menée.
L’argument : A 8 ans, Mozart est un petit garçon vif et farceur. Mais il est avant tout un virtuose du clavecin et du violon. Son père, l’autoritaire Leopold, le présente à toutes les cours d’Europe. La gloire s’offre à eux. C’est le début de la vie d’un enfant exploité, d’un musicien passionné, d’un homme tourmenté…
Notre avis : Diffusée sur TF1 en 1982, la série Mozart se compose de plusieurs téléfilms (1h30 chacun environ) retraçant le parcours du musicien célèbre, de son enfance prodige à son ascension dans les cours européennes. On y lit en filigrane le portrait d’une vieille Europe emperruquée mais charmante, peuplée d’intrigues et de personnages pittoresques, excessivement nobles ou bouffons, tels que le public aime à se les figurer. La mise en scène, les dialogues, le scénario, tout concourt à une reproduction "fidèle" (sans doute un peu trop pour être vraie), mais somme toute efficace de l’époque. Très éloignée, donc, de l’Amadeus de M. Forman, cette série d’un format classique n’en demeure pas moins plaisante et renferme quelques beaux moments, en raison du soin manifeste apporté par le réalisateur et son équipe à l’ensemble. Travail sérieux que l’éditeur s’est attaché à mettre en valeur.
Le test DVD : une édition restaurée qui met à l’honneur la musique du compositeur prodige
Les suppléments :
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Pas de supplément. Leur absence n’est pas dommageable à l’ensemble.
L’image :
Une image correcte en format 1.33. Certaines scènes conservent le grain un peu épais de la VHS, et les couleurs diurnes sont parfois ternes. Mais l’atmosphère des scènes nocturnes, nimbées d’un clair-obscur, est réussie.
Le son :
La restauration en Dolby 2.0 met à l’honneur la musique, notamment lors des performances individuelles. L’ensemble est homogène et sans trop d’accrocs. A noter la présence de sous-titres pour le public sourd et malentendant.