Le 20 avril 2018
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Avicii, que l’on aime ou non sa patte sonore, avait réformé le son du dance floor dans les années 2000, avant de prendre sa retraite en 2016. Sa mort à 28 ans est une tragédie.
- Photographe : Sean Eriksson
Avicii n’aura jamais été le DJ numéro 1, selon le mythique classement annuel de DJ Mag, qu’ont souvent dominé Tiesto ou Armin. Mais la jeune gloire à l’ascension unique à l’échelle planétaire a réalisé ce qu’aucun autre DJ, à part Guetta, mais au bout de plusieurs décades, avait su accomplir avant lui : redéfinir la dance d’une décennie, dans le milieu hyper select des plus grands DJ mondiaux, et, parallèlement, imposer ses sons dans les charts mondiaux, devenant lui-même leader en streaming et pop star.
Ses clips étaient vus, au pire, par centaines de millions sur YouTube, au mieux, par plus d’un milliard d’internautes, avec Wake me up, électro folk qui a ravivé la mode country dans un genre pourtant éloigné du terroir d’Ibiza et de Miami.
Le jeune prodige suédois, qui avait collaboré avec les plus grands, de Madonna à Coldplay, avait pourtant pris sa retraite à 26 ans, en raison de problèmes de santé sérieux, et le sentiment que le monde de strass qui auréolait son travail d’artiste nuisait à son équilibre, lui, timide devant l’éternel.
Sans avoir arrêté de produire, le jeune chanteur travaillait reclus à domicile, soustrait au monde médiatique en pleine gloire, une décision unique à un tel stade de notoriété.
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- (C) Pathe Live
Il en était beaucoup question dans le documentaire cinéma Avicii : true stories qui soulignait son décalage personnel avec l’image reflétée dans les médias.
L’artiste est décédé vendredi 20 avril, à Mascate (Oman), laissant derrière lui les souvenirs ravageurs de dance floors enflammés, et les mélodies inoubliables de tubes radio euphorisant.
Hey brother, you could have been the one, pour reprendre le titre d’une chanson à la vidéo tristement prémonitoire.
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Galerie photos
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