Le monde est plus grand quand on rencontre son ange
Le 23 août 2011
Une femme en quête d’amour irraisonnée. Un film empreint de nostalgie et d’incertitudes.
- Réalisateur : Serge Frydman
- Acteurs : Vanessa Paradis, Vincent Rottiers
- Genre : Comédie dramatique
- Nationalité : Français
- Editeur vidéo : MK2 Video
- Date de sortie : 19 janvier 2005
L'a vu
Veut le voir
– Durée : 1h34mn
– Le site du film
– Lire notre interview de Serge Frydman
– Discutez de Mon Ange sur nos forums
Une femme en quête d’amour irraisonnée. Un film empreint de nostalgie et d’incertitudes.
L’argument : Comme toute femme amoureuse, Colette est prête à tout pour regagner le cœur de l’homme aimé. Mais un appel d’une inconnue l’interrompt dans son projet insensé. La femme la supplie d’aller chercher son petit garçon Billy. Or, Billy n’est plus un enfant et va rapidement se retrouver orphelin.
Notre avis : Elle est là, derrière la vitrine, l’air un peu excédé ; parée de dentelles légères, sertie de lumière, elle croise et décroise ses jambes comme un cadeau offert aux passants, un cadeau si incroyablement beau qu’aucun n’ose le saisir dans ses bras. La première scène de Mon ange suffit pour comprendre que ce film est loin, très loin d’un schéma réaliste et que seul le souffle d’une respiration haletante retient sa structure. Celui de Vanessa Paradis ou plutôt celui de cette bouleversante Colette et sa quête d’amour irraisonnée qu’a imaginée Serge Frydman.
Elle court, Colette, s’affole, s’énerve, les sourcils froncés, pour finir allongée sur un banc ou sur un lit ; elle tente de reprendre son souffle et repart pour remplir son cœur comme son ventre d’un amour qui fait palpiter les jours. Mais il y a ce poids, cette oppression d’un ventre qui se tord de douleur à force d’être trop vide et trop inutile et puis Billy, autre fardeau lourd de questions et de sentiments, qui peu à peu devient un homme et se charge de Colette et de sa détresse. Vase communiquant d’amours et d’incertitudes.
Deux êtres inondés de lumières sous l’œil de Frydman, des images de pure poésie qui défilent dans un pays imaginaire entre Belgique et Hollande et puis les yeux de Vanessa Paradis, embués de tristesse, dans lesquels le réalisateur capture le trop-plein de questions.
Certains pourront reprocher à Serge Frydman une démarche par trop esthétisante mais Mon ange relève très exactement de ce que réclamait en son temps Antonin Artaud : "des films fantasmagoriques, des films poétiques, au sens dense, philosophique du mot, des films psychiques [...] où tous les moyens d’action sensuelle du cinéma auront été utilisés".
Galerie photos
Votre avis
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.