Le 31 octobre 2018
Retour dans une belle copie d’une œuvre pleine de bons sentiments sans excès de mièvrerie.

- Réalisateur : Bruce Beresford
- Acteurs : Morgan Freeman, Dan Aykroyd, Jessica Tandy
- Genre : Comédie dramatique
- Nationalité : Américain
- Distributeur : AMLF Distribution
- Editeur vidéo : Pathé Vidéo
- Durée : 1h40mn
- Box-office : 931 767 entrées France / 276 311 entrées Paris Périphérie
- Titre original : Driving Miss Daisy
- Date de sortie : 13 juin 1990

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– Sortie Blu-ray : le 7 novembre 2018
Résumé : À la fin des années 1940, Miss Daisy, une vieille dame juive vivant à Atlanta en Géorgie, institutrice à la retraite, se retrouve dans l’incapacité de conduire sa voiture sans l’endommager. Son fils, Boolie, patron d’une filature de coton, décide d’embaucher un chauffeur, malgré les réticences de sa mère. Son choix se porte sur Hoke, un homme noir chrétien d’une cinquantaine d’années, volontaire et sympathique. Néanmoins, Boolie prévient Hoke qu’il restera sous son autorité afin de lui éviter d’être congédié pour une raison futile par sa mère, une femme au caractère acariâtre. Au fil du temps, le chauffeur parvient à apprivoiser sa patronne, et c’est ainsi que va se tisser une amitié sincère qui durera 25 ans.
Le film : Adaptation d’une pièce de théâtre, ce film gentillet et prévisible a la saveur sucrée d’une fable sur la tolérance dont toute méchanceté est bannie (même s’il y a de faibles références au racisme ambiant). On est loin de Capra, mais les acteurs ont de l’abattage, les dialogues ne manquent pas de saveur et on finit par s’attacher à ces deux personnages que tout oppose. Les dernières séquences parviennent à éviter le sirupeux, si bien qu’on prend un plaisir coupable devant tant de bonté.
Les suppléments :
Malgré quelques anecdotes sur le manque de moyens, l’entretien avec le réalisateur (22mn) est assez conventionnel et charrie son lot d’inévitables compliments. Le documentaire de 1965 en deux modules sur l’ « Amérique noire » (7 et 8mn) intéresse davantage : il donne un aperçu du racisme aux USA mais révèle aussi la mentalité française de l’époque, avec son commentaire parfois très subjectif. Enfin, le très court bonus sur Martin Luther King (3mn) est extrait d’actualités d’archives et n’apporte pas grand-chose.
- Copyright Sam Emerson / 2018 Pathé Films / Collection Fondation Jérôme Seydoux Pathé
L’image :
L’image présente parfois un léger grain inoffensif, surtout dans les extérieurs brumeux ou les séquences nocturnes mais la plupart des plans sont nets et lumineux, alternant le pastel et le brillant avec fidélité.
Le son :
Pas moins de quatre pistes (VO et VF, 2.0 et 5.1) pour un film reposant essentiellement sur des dialogues, d’ailleurs limpides. Quant à la musique ponctuelle, elle a la profondeur nécessaire.