Minuscule saison 2 : l’intégrale disponible en coffret, la critique + le test DVD

Vous avez le cafard, une araignée au plafond ? Complétez donc votre collection d’insectes avec de nouveaux épisodes de Minuscule.

L’argument : Une série "pas piquée des hannetons" !!! Minuscule décrit la vie des insectes de façon burlesque, décalée et poétique. Rencontre improbable entre Tex Avery et Microcosmos, Minuscule depeint les aventures loufoques et mouvementées d’insectes en 3D...

Notre avis : Les insectes sont à nouveau à la mode en cette fin d’année. L’automne et les premiers froids ne les ont pas paralysés. Bien au contraire. Comme le démontre cette nouvelle livraison, les bestioles sont en pleine forme pour se jouer, entre elles, des tours pendables, pour le plus grand bonheur des téléspectateurs. Les éditions Montparnasse nous proposent désormais la seconde partie de la saison 2 de Minuscule, soit deux nouveaux DVD, et même l’intégralité de la saison 2 dans un luxueux coffret digipack. Poursuivant l’extension du domaine de leur lutte, les insectes à pattes, à ailes et à poils, tout en maintenant leur position à la campagne, s’enhardissent désormais pour explorer la ville, ses souterrains, ses métros, et même quelques endroits plus frais, tels que la montagne ou le réfrigérateur.

De quoi sont composés ces nouveaux épisodes ? Des habituelles courses poursuites entre mouches et coccinelles facétieuses, bien sûr, diptères et araignées. Bref le petit manège de dame nature délicatement, et parfois méchamment, croqué par les créateurs.
Avec maintenant un ensemble de huit DVD, les créateurs montrent leur capacité à maintenir un vent de folie sur l’ensemble de ces aventures, même s’il faut bien avouer que la brise plus que l’ouragan apparaît souffler sur quelques épisodes, nous laissant ainsi sur notre faim. Mais, ne boudons pas notre plaisir, car il y a de très nombreuses perles dans ces deux DVD. Puisant tant dans l’actualité (« Butiner plus pour polliniser plus », cela ne vous rappelle rien ?) que dans les références cinématographiques (l’hilarant « Cauchemar de papillon » est proche d’Un jour sans fin), voire même dans l’ambiance de la Quatrième dimension (« Vase communicant » et ses tunnels permettant de voyager à travers le temps), Hélène Giraud et Thomas Szabo ont su renouveler avec succès l’expérience, basculant même dans le psychédélique avec l’excellent « Somnambule ».
Un ensemble très joyeux pour passer les longues soirées d’hiver qui devrait ravir les touts petits (avec quelques épisodes très « pipi caca » comme « Plein gaz »). Quant aux adultes, ils pourront s’adonner également à cette passion régressive puisqu’ils n’ont pas été oubliés par les réalisateurs, avec des sketchs à l’humour décalé. On attend donc impatiemment la suite de cette expérience bucolique sur grand écran. Ca, c’est prévu en 3D pour le printemps 2013.

Le coffret DVD

Indépendamment des disques disponibles séparément, les Editions Montparnasse proposent une intégrale de la saison 2 dans un coffret digipack comprenant 4 DVD. Attention, le 4e disque est exclusif à cette édition.

Les suppléments :

Peu de suppléments, certes, mais ceux présents sont de qualité. Le premier bonus sur le DVD 3 nous narre, en 11 minutes, l’aventure shakespearienne entre une fourmi rouge et une fourmi noire. Les Montaigu et les Capulet n’ont qu’à bien se tenir.
Le second bonus, que l’on retrouve cette fois-ci sur le DVD 4, conte en 24 minutes, les mésaventures de nos amis les insectes aux prises avec un collectionneur. Les créateurs nous dévoilent une nouvelle facette de Minuscule qui n’est pas pour nous déplaire. Les traditionnelles poursuites ne sont pas abandonnées mais un aspect plus sombre, plus angoissant transparaît à travers cet épisode. Réjouissant, à découvrir.

L’image :

Comme toujours, une image en 16/9ème de très bonne qualité pour le DVD. Les couleurs sont riches et chatoyantes, rendant grâce à la gamme chromatique offerte par la campagne puisque si les animaux sont de synthèse, le décor où ils évoluent est parfaitement naturel. Un ensemble de très bonne facture.

Son :

La stéréo remplit pleinement son office. Le son clair et bien spatialisé permet d’apprécier le ballet vrombissant des abeilles et des guêpes mais aussi le joli thème musical d’Hervé Lavandier.