Le 16 juillet 2012
Entièrement conçus pour une exploitation 3D, les écrans du MDNA Tour font parler d’eux jusque dans les bureaux du Front National.
Conçu en moins de trois mois, le MDNA Tour expliquerait pourquoi Madonna aurait décidé de ne pas faire de promo pour son dernier album. Une attitude anti Gaga, pas vraiment dans l’air du temps, qui lui a valu un semi échec avec son dernier album MDNA (seulement 5e vente mondiale de l’année) et ses singles mal sélectionnés, mais qu’importe. Celle que certains accusent de ne pas avoir de talent, de n’être qu’une femme d’affaires froide, est parvenue en deux temps et trois mouvements à mémoriser deux heures de chorégraphies d’athlète sans répit ou temps mort et à enflammer des dizaines de stades complets depuis l’ouverture de sa tournée à Tel Aviv le 31 mai dernier.
Plaisir des oreilles avec un caisson de basses tonitruant, mais surtout plaisir des yeux, puisque le spectacle est entièrement construit sur des effets 3D qui, selon la rumeur persistante, pourrait conduire à l’exploitation d’un film live en relief. Entre un décor de cathédrale spectaculaire à la profondeur de champ abyssal (Girl Gone Wild, des jeux de miroir habiles (Human Nature), des explosions de verre plus vraies que nature, des nuées d’étoiles sur Like a prayer qui semblent s’échapper d’une voûte céleste, ou des rails d’un Darjeling Limited revu et corrigé sur le titre I’m a sinner s’étendant sans fin, sans oublier le jeu constant avec une scène qui laisse s’ériger des cubes que l’on croirait emprunté de la promo d’un Nokia Lumia (sur le final explosif de Celebration, l’intrusion cubique est sidérante)... l’interaction avec le public est constante.
Une expérience filmée à Paris qui devrait donner naissance à un spectacle à lunette qui va renvoyer Katy Perry et son Part of Me 3D aux oubliettes ! Quant à Marine Le Pen glissée dans un brûlot clippesque dans lequel elle est associée à des figures décriées du 20e siècle, elle peut s’estimer heureuse, jamais elle n’aura eu une telle visibilité sur la scène internationale. Elle réclamerait à Madonna une petite fortune en retour. Signe d’ingratitude entre femmes de poigne ?
Le clip de Turn up the radio en intégralité : ICI
Le backdrop de Nobody Knows me avec un morceau de Marine Le Pen à l’intérieur
Le backdrop de Girl Gone Wild / Material girl
Le backdrop de Human Nature
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