Keep cool and watch an American comedy
Le 21 septembre 2016
Après Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare , Lorene Scafaria revient avec une comédie girlie orchestrée par des femmes, un retour sans prétention aux qualités cinématographiques limitées.
- Réalisateur : Lorene Scafaria
- Acteurs : Susan Sarandon, Rose Byrne, J.K. Simmons
- Genre : Comédie
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : Sony Pictures Home Entertainment
- Durée : 1h44mn
Date de sortie du VOD : 16 septembre 2016
Résumé : Marnie vient de perdre son mari et elle s’ennuie, elle s’ennuie terriblement. Elle déménage à Los Angeles pour s’occuper de sa fille Lori qui, quant à elle, se trouve en pleine détresse sentimentale. Mais celle-ci refuse la compagnie de cette mère un peu trop envahissante ; Marnie se trouve d’autres occupations, comme faire du bénévolat à l’hôpital, organiser un grand mariage lesbien pour une amie de sa fille ou encore conduire à ses cours du soir un jeune qu’elle a rencontré à l’Apple Store. Elle parvient ainsi à oublier ses propres problèmes...
Notre avis : Trois ans après Jusqu’à ce que la mort nous sépare, romance catastrophe qui avait partagé les critiques, Lorene Scafaria revient avec une nouvelle comédie-romantique, basée cette fois-ci sur la relation mère/fille. Un genre balisé qui n’évite, évidemment, pas les écueils de toutes les romcom made in USA, consistant principalement à surfer sur les déboires d’une famille blanche hétérosexuelle de classe aisée qui avait pourtant tout pour être heureuse.
Au-delà de l’aspect gnangnan, parfaitement rendu par la bande-annonce (vous aimez celle-ci, alors vous pourriez aimer le résultat !), Ma mère et moi est humble, en qualité de petit produit de VOD incapable de franchir le seuil des salles, et ne mérite sûrement pas trop d’exigences lorsqu’on le découvre dans ces conditions. Il ne supporterait pas les critères d’une critique canonique.
Agréable à regarder, The Meddler (en VO) permet d’aborder des thèmes aussi divers qu’universels : les difficultés des relations mère/fille, le deuil, la renaissance, l’amour... Ainsi, le drame se mêle à la comédie dans une esthétique qu’on aimerait plus léchée : en effet, le scénario présente de nombreuses qualités mais sans proposition de cinéma réelle pour les soutenir.
Le casting reste le point fort de ce long-métrage, puisque Susan Sarandon, qui s’était cantonnée depuis quelques années à des rôles secondaires dérisoires (Infiltré, Un grand mariage), revient ici en tête d’affiche : elle incarne à la perfection cette mère maladroite et étouffante, prête à tout pour aider sa fille de trente ans qui traverse une mauvaise passe. Son personnage est de loin l’un des plus construits : sa bonté est unique, elle sème l’amour, le partage, ainsi que toutes les précieuses valeurs chrétiennes américaines, avec la charité des plus humbles. Les autres rôles se trouvent éteints face à la mise en exergue de ce personnage, bien que Rose Byrne, incarnant sa fille, parvienne à nous attendrir dans ce film divertissant, mais terriblement insipide et donc vain.
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fleurdelage 2 octobre 2019
Ma mère et moi - la critique du film
Bonsoir
Au risque de décevoir les autres critiques, ce film remet en question la relation mère/fille. Même s’il s’agit de personnes aisées, ce sont d’abord des êtres humains et ce qu’elles apportent dans le film m’ont beaucoup touchée, que ce soit le côté étouffant de la mère ou la dureté de la fille envers sa mère, que se soit le côté généreux de la mère ou les efforts de la fille pour comprendre sa mère. Au contraire, ce film montre une personne aisée qui veut aider sa fille, ses prochains et parce qu’elle a de l’argent et ne sait qu’en faire qu’elle va aider à réaliser certains rêves mais aussi son bénévolat auprès d’une malade à l’hôpital nous donne une belle leçon