Le 25 janvier 2016
- Avertissement : Interdit aux moins de 16 ans
- Scénariste : Maruyama Tomo>
- Dessinateur : Maruyama Tomo
- Genre : Horreur
- Editeur : Doki-Doki
- Famille : Manga
- Date de sortie : 1er août 2015
- Durée : 4
Lune de Sang T4 nous dévoile la suite des aventures de Sakuya, prêtresse chasseuse d’inugami et autres vieux chiens possédés ! Dans ce tome, la tension monte encore d’un cran et on en apprend toujours plus sur cet étrange univers, inséré dans notre monde quotidien.
Résumé :
Nous avons vu les pouvoirs de Sakuya, nous connaissons son adversaire, le petit chaperon écarlate, meneuse d’une horde de vieux chiens possédés - que nous appellerions communément des loup-garous sorciers bien costauds -, nous craignons sa faiblesse - le jeune Kaina, son ami d’enfance, maudit par la malédiction des inugami qui a rejoint le camp du chaperon -, nous avons découvert qu’elle n’était pas seule dans son combat – heureusement - , d’autres prêtresses rivales issues d’autres familles se battent aussi contre ses curieux démons et nous avons même appris que Sakuya, comme toute prêtresse, est liée à un inugami supérieur, répondant au doux nom de Shippe, source de ces pouvoirs incroyables, dont l’épisode précédent a livré un aperçu de son sinistre passé.
Et pourtant, les choses se compliquent encore – si, si, c’est possible -, car au programme de ce tome quatre, certes la chasse aux « vieux chiens » menés par ce chaperon inquiétant est toujours bien présente mais nous allons aussi découvrir le mystérieux phénomène de l’infestation...
Notre avis :
Comme dit dans notre premier article, il faut savoir raison garder et nous prémunir, aimable lecteur, de trop vous en dévoiler. Nous ne vous lâcherons rien sur l’infestation et sur qui cette plaie va frapper dans ce nouveau tome.
Nous pourrons par contre vous appâter en vous précisant que le petit chaperon écarlate va abattre une nouvelle carte de son plan machiavélique et que tout va énormément se compliquer pour Sakuya et les autres familles pacificatrices de possédés.
Au fur et à mesure de l’histoire, Sakuya devient de plus en plus attachante, tout d’abord car nous voyons se développer sa relation avec Shippe, son inagumi supérieur mais aussi parce qu’elle prend des risques inattendus et tente ce que personne n’avait osé pour aider ces autres prêtresses qui sont pourtant plus des rivales que des amies.
L’héroïne est dans une sacrée impasse, son ancien ami, Kaina, va se dresser sur son chemin à nouveau et l’infestation frappe !
Son ennemie, ce petit chaperon écarlate, continue son plan mais va se heurter à un obstacle inattendu qui risque fort de retarder sa réussite.
Malheureusement pour Sakuya (et pour nous), les vieux chiens sont nombreux, puissants et ils n’ont pas épuisé toutes leurs ressources, même si les tensions internes grondent et menacent d’exploser – notamment via Kaina, qui n’a pas l’air d’avoir renoncé à toute son humanité - . Ce tome quatre fait donc avancer l’histoire et on finit par se demander comment la série va réussir à se boucler en seulement sept tomes...
© 2011 TOMŌ MARUYAMA / GENTOSHA COMICS INC.
Maruyama Tomo assure toujours au dessin ! Inutile de vous répéter tout ce qu’on vous a déjà dit dans l’article concernant les trois premiers tomes. L’infestation vous fera visuellement frémir – en tout cas, nous l’espérons – et on n’a pas du tout envie d’être à la place de ses prêtresses.
En effet, au-delà du combat du bien contre le mal, ce sont d’autres questions que soulève cette série - certes, déjà posés avant ailleurs mais bon -. La violence est-elle toujours la solution ? Les bons sont-ils vraiment bons et les méchants vraiment méchants ? Avons-nous vraiment toutes les cartes en main quand nous décidons de tuer ? Faut-il nécessairement combattre le mal par le mal ?
En effet, les prêtresses sont obligées de se lier à un inagumi pour acquérir assez de pouvoir afin de tuer les autres inugamis ! L’un des risques de ce lien est justement l’infestation. Ces justicières vivent cachées de notre société et sont incapables de s’unifier entre elles malgré la puissance de leur ennemi.
En face, on découvre certains vieux chiens n’aspirant parfois qu’à vivre en paix – à condition de pouvoir manger un peu de chair fraîche de temps en temps - ou parfois qu’à se défouler sur des humains. Les caractères des ennemis sont bien différenciés.
L’auteur refuse donc le manichéisme pour distiller ici et là des gouttes d’ambiguïté qui sont agréables à savourer et rendent la BD plus intéressante. Dans ce tome quatre, l’érotisme est toujours présent et le gore moins sanglant car une bonne partie de l’intrigue se passe sur un plan magique, psychologique, ce fameux « gouffre du royaume des ombres » mais on n’en a pas pour autant moins peur pour notre petite Sakuya !
Lune de Sang tome quatre continue donc à nous emmener ailleurs. Nous sommes au milieu de la série et les promesses sont tenues : Action, fantastique, érotisme, violence, surprises et intrigues qui ne s’essoufflent pas. Allez, encore trois tomes et nous saurons de quelle manière tout ceci va se finir... ou pas !
Zéda face à un possédé !
192 pages - 7,50€
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Galerie photos
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