Le 23 octobre 2013
- Réalisateur : Luc Besson
L’enfant maudit de la critique n’a finalement pas arrêté le cinéma au bout de 10 films. Après un tour inutile dans l’animation, il revient avec Malavita aux films pour grands. Mais quels sont ses plus grands films ?
L’enfant maudit de la critique n’a finalement pas arrêté le cinéma au bout de 10 films. Après un tour inutile dans l’animation, il revient avec Malavita aux films pour grands. Mais quels sont ses plus grands films ?
Tous les films de Luc Besson ICI
7 Jeanne d’Arc
Blockbuster qui marque le début d’un certain déclin, des grands moments de réalisation, mais le cœur n’y est plus... La musique d’Eric Serra n’a même plus la même force d’évocation. On est partagé entre grandeur et décadence.
6 Le dernier combat
Premier film de son auteur où la réussite repose aussi énormément sur Pierre Jolivet, beaucoup impliqué à tous les niveaux. Tour de force dans la science-fiction française à petit budget. Une oeuvre rare qui n’avait pas trouvé le succès escompté lors de sa discrète sortie en 1983.
5 Subway
Kitsch à souhait, c’est le film eighties par excellence. A mi-chemin entre Beineix et Carax, la "seconde Nouvelle Vague française" s’exprime et plutôt bien. Et avec des stars en plus. Adjani, au sommet de sa gloire, et Christophe Lambert (pas celui d’EuropaCorp), sorti du triomphe mondial de Greystoke.
4 Le Grand Bleu
Assassiné par la presse à Cannes, le film marque le désamour de Besson envers les journalistes. L’oeuvre est personnelle et son succès mirobolant imprègne toute une génération. La musique d’Eric Serra est sublime ! Besson sera par la suite très méfiant à l’égard des critiques.
3 Le cinquième élément
"THE" blockbuster de Besson, de retour à Cannes, avec Bruce Willis en tête d’affiche et Milla Jovovich en nouvelle égérie "bessonienne". Le film a mal vieilli, c’est sûr, mais il ne faut sûrement pas minimiser l’influence monumentale de cette production de science-fiction qui confirme que Besson est un grand visionnaire, même si les influences ingurgitées sont nombreuses !
2 Léon
Natalie Portman est révélée. Jean Reno en tueur implacable, est sanctuarisé... La mise en scène de Besson échappe au cinéma français et aux tics hollywoodiens pour ne ressembler qu’à elle-même. Juste énorme, un polar new-yorkais bouleversant !
1 Nikita
Le chef d’oeuvre de son auteur. Un script original qui tire partie du meilleur de sa comédienne, l’ancienne mauvaise actrice Anne Parillaud, métamorphosée pour ce rôle d’espionnage très physique. Tout confine au génie dans cette oeuvre dont on ne se lasse pas et qui signera le premier carton de Besson au cinéma américain. D’ailleurs Hollywood en fera un remake, raté, et même une série télé... La classe !
On notera la beauté des affiches de cinéma de Besson, de Subway à Angel-A, une marque de fabrique que l’auteur semble avoir oublié depuis, surtout avec la trilogie inutile des Arthur ou avec le design purement illustratif et sans génie de Malavita.
Galerie Photos
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