Navet royal
Le 5 juillet 2021
Nanar navrant de bêtise, Les aristos est une aberration agaçante au plus haut point. A éviter pour ne pas mettre en danger sa santé cinéphilique.
- Réalisateur : Charlotte de Turckheim
- Acteurs : Catherine Jacob, Vincent Desagnat, Charlotte de Turckheim, Cauet, Jacques Weber, Armelle, Rudi Rosenberg
- Genre : Comédie, Nanar
- Nationalité : Français
- Distributeur : TFM Distribution
- Durée : 1h25mn
- Date télé : 5 juillet 2021 22:50
- Chaîne : M6
- Box-office : 887.149 entrées France / 143.843 entrées P.P.
- Date de sortie : 20 septembre 2006
Disponible sur
Résumé : Le comte Charles Valerand d’Arbac de Neuville, son épouse Solange, née Poitou Castilla de la Taupinière, ainsi que leurs ascendants et descendants en ligne plus ou moins directe vont tenter l’impossible (à l’exception notable du travail) pour préserver leur château en ruine, symbole d’une existence fragile et néanmoins tenace...
Critique : Comment sortir raisonnablement un tel film sans se foutre de la gueule du monde ? Question purement formelle puisque la réponse ne fait pas l’ombre d’un doute : Charlotte de Turckheim doit avoir des amis solides dans le cinéma. Le genre d’amis qui préfèrent assumer vos faux pas au lieu de vous dire en face combien votre projet est médiocre, sous peine de vous vexer.
Nous ne voyons pas d’autres explications pour justifier la présence sur nos écrans de ce film ridicule, jamais drôle même involontairement, doté d’un scénario d’une connerie abyssale, de gags éculés, de caricatures d’une stupidité infantile et de tentatives de répliques ’’cultes’’ pitoyables. Le long métrage de Charlotte de Turckheim est ringard et daté, à l’image des personnages qu’elle brocarde de manière poussive. De plus, tous les acteurs sont mauvais comme des cochons et les départager dans un concours de têtes à claques serait loin d’être une sinécure. Mention spéciale pour Vincent Desagnat. Le fidèle compagnon de Michaël Youn semble suivre les traces de son pote dans le monde merveilleux des navets. Et puis il y a Cauet... Envahi d’une tristesse infinie, le spectateur touche le fond. La messe est dite. Fuyez !
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alinea 16 mai 2007
Les aristos - la critique
Décevant, nunuche, plein de clichés malgré des décors de rêve. Un tel budget pour une daube inconssistante, c’est navrant !