Le 21 décembre 2020
Trois malfrats qui sortent de prison le même jour, souhaitent s’associer pour ouvrir un magasin dans la ville voisine. Une illustration du cinéma d’aventures américain, qui eut beaucoup de mal à se renouveler dans les années 70.
- Réalisateur : Andrew V. McLaglen
- Acteurs : Kurt Russell, James Stewart, George Kennedy, Anne Baxter, Strother Martin
- Genre : Aventures
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Columbia
- Durée : 1h38min
- Date télé : 21 décembre 2020 20:40
- Chaîne : OCS Géants
- Titre original : Fool's parade
- Date de sortie : 1er septembre 1972
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Résumé : Glory, Virginie Occidentale : Trois hommes, Mattie Appleyard (James Stewart), Lee Cottrill (Strother Martin) et le jeune Johnny Jesus (Kurt Russell) sortent de prison escorté par d’un gardien, "Doc" Council (George Kennedy). Forts du pécule accumulé par Appleyard, qui a passé quarante ans au pénitencier, les trois hommes ont l’intention de s’installer dans la ville voisine pour ouvrir un magasin.
Critique : Le roman homonyme de David Grubb situe l’action en 1935 dans l’Amérique de la Grande Dépression, avec son lot de chômeurs errants et de voyages en wagon couvert. L’adaptation ne reprend ce contexte historique que comme toile de fond illustrative tirant plutôt vers le cliché.
Le scénario très rocambolesque de James Lee Barrett teinte l’histoire d’un humour qui gomme la réalité dramatique des situations décrites. Les trois malfrats, qui ne sont probablement pas des anges, sont montrés comme des gentils, et le choix de James Stewart pour interpréter l’un d’eux renforce cette idée. Le gardien de prison "Doc" Council, à l’inverse, est méchant et cruel, sans nuances. Les motivations des uns et des autres ne sont pas toujours très claires dans une course-poursuite qui tourne en rond, au propre comme au figuré : on ne sort guère de la ville de Glory, entre sa banque et sa gare. On frise même le ridicule à travers la séquence de la péniche, qui met en scène Anne Baxter dans une caricature de sous-maîtresse, indigne de son talent.
Andrew V. McLaglen, le fils l’acteur britannique Victor McLaglen, fidèle de John Ford, aura eu l’habitude, tout au long de sa carrière, de réaliser des films d’action très moyens, avec une distribution prestigieuse dominée par des acteurs sur le retour.
On s’attriste de voir ici le grand James Stewart, bien fatigué, dans un rôle de hors-la-loi qui ne croit plus en son destin. On est bien loin des personnages qu’il avait l’habitude d’interpréter pour Alfred Hitchcock ou Anthony Mann.
A contrario, on retrouve le tout jeune Kurt Russell, au visage encore poupon, regard naïf aux côtés de ce vieux briscard.
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