Le Dernier Diamant – le test DVD

L’argument : Simon, un cambrioleur en liberté surveillée, accepte de monter le plus gros coup de sa vie : le vol du "Florentin", un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Pour réussir, il devra approcher Julia, l’experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable. Au-delà d’un casse particulièrement osé, Simon entraînera Julia vers un destin qu’elle n’aurait pas pu imaginer.

© Ocean Films

Le film : Boudé par les spectateurs français et accueilli sans grand enthousiasme par la presse, Le Dernier Diamant est la deuxième thriller réunissant le réalisateur Eric Barbeau et le comédien Yvan Attal après Le Serpent en 2006. Et comme pour leur premier essai, celui-ci nous laisse sur notre faim malgré de bonnes intentions. Suivant à la lettre la formule bien huilée du film de casse à l’américaine tout en se voulant un retour au thriller français des années 70, Le Dernier Diamant ne sait pas sur quel pied danser. Cette double identité entraîne un problème de ton dont Eric Barbier n’arrive jamais à se dépêtrer. Hésitant entre une approche chirurgicale et froide et des rebondissements tout droit sortis d’un épisode de Scooby-Doo, le film vire régulièrement au comique involontaire dans son dernier tiers, peu aidé par un casting en dehors de son élément, Bérénice Béjo en tête. Le Dernier Diamant reste malgré tout un thriller divertissant et bien intentionné bien que profondément maladroit et convenu.

La critique : ICI

Les suppléments :

Pas grand chose à se mettre sous la dent au rayon des bonus : deux interviews de 5 minutes avec Yvan Attal et Bérénice Béjo issues d’un making of de 20 minutes également présent sur la galette. Ce dernier se révèle néanmoins particulièrement intéressant malgré sa courte durée. Eric Barbier y détaille sa note d’intention concernant Le Dernier Diamant, son approche d’un tel scénario dans un genre très codifié, tandis qu’Yvan Attal revient sur ce qui l’a attiré dans le projet. Un discours honnête et informatif sur les origines du film. Quelques bande-annonces en complément.

L’image :

Le très bon travail du directeur de la photographie Denis Rouden est bien mis en avant par un transfert fidèle et une bonne compression qui restituent à la fois la froideur de l’image tout en faisant justice aux quelques scènes plus audacieuses en termes de couleurs. Difficile de demander davantage sur support DVD.

Le son :

Deux pistes Dolby Digital 2.0 et 5.1 sont au programme. Cette dernière balance allègrement la bande originale jazzy avec des dialogues volontairement étouffés. À noter qu’au-delà des sous-titres pour sourds et malentendants, le film est également visible en audiodescription, un ajout appréciable avec de très bons narrateurs.