Money, money
Le 5 février 2013
Une comédie assez sympathique servie par une pléiade de bons acteurs.


- Réalisateur : Philippe Le Guay
- Acteurs : Géraldine Pailhas, Claude Rich, Fabrice Luchini, Lorànt Deutsch, Vincent Lindon, Isild Le Besco, Christiane Rorato
- Genre : Comédie
- Nationalité : Français
- Editeur vidéo : Fox Pathé Europa
- Durée : 1h48mn
- Date de sortie : 30 juillet 2003

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Une comédie assez sympathique servie par une pléiade de bons acteurs.
L’argument : Un radin convulsif incapable de payer une addition, un restaurateur trop généreux qui se ruine à force d’investir, un grand patron qui brade ses usines à la suite d’un infarctus, une femme mystérieuse résolue à faire payer les hommes, une jeune héritière qui veut se faire aimer pour elle-même... C’est dans la région de Lyon que tous ces personnages vont se croiser, se rencontrer et que chacun va livrer le rapport intime qu’il entretient avec l’argent. De portefeuille en compte en banque, on évoque les problèmes d’argent mais c’est d’amour dont on finit par parler.
Notre avis : La pléiade d’acteurs dont le talent n’est plus à prouver suffit à rendre cette comédie assez sympathique (mention spéciale à Fabrice Luchini pour son rôle de radin névrosé). Le ton est de saison (léger comme l’été) et la série de portraits (parfois caricaturaux) permettra sans doute au spectateur de se focaliser sur sa propre relation avec l’argent. Philippe Le Guay tente bien de raconter son histoire façon Short Cuts de Robert Altman mais sans vraiment d’intensité dramatique, ce qui fait parfois défaut. A voir en famille.
Coup d’œil : Pour son 4e long métrage, Philippe Le Guay dit s’être inspiré d’un article de journal : "Tout est parti sur la fille d’un richissime artiste décédé. Elle racontait sa vie quotidienne : vêtue d’un jean élimé et d’un pull trop grand, elle déjeunait dans de grands restaurants avec les avocats qui géraient sa fortune, prenait deux tomates et réglait des additions faramineuses, puis rentrait dans son 300 mètres carrés et restait prostrée dans le noir. Ses quatre heures de psychanalyse par semaine ne résolvaient pas grand chose. Ce portrait m’a fasciné. Pourquoi cette jeune fille refusait-elle sa fortune ? Pourquoi vivait-elle si douloureusement cet héritage ? J’ai commencé à écrire une histoire autour de cette héritière. Rapidement, j’ai découvert qu’à travers elle, ce qui m’intéressait vraiment, c’était le rapport à l’argent, et plus que tout, la culpabilité."