Déchanter
Le 9 janvier 2014
Scénario bancal, acteurs en surrégime, un petit thriller pas méchant mais franchement anecdotique.


- Réalisateur : Mike Barker
- Acteurs : Maria Bello, Gerard Butler, Pierce Brosnan
- Genre : Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters, Thriller, Policier
- Nationalité : Américain, Britannique, Canadien
- Distributeur : TFM Distribution
- Durée : 1h35mn
- Date télé : 31 juillet 2023 20:50
- Chaîne : TF1 Séries Films
- Titre original : Butterfly on a Wheel / Shattered
- Date de sortie : 2 janvier 2008

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Résumé : La vie de Neil et Abby Randall est à tous points de vue parfaite : un couple idyllique, une adorable petite fille, une maison magnifique... Mais tout bascule lorsque leur fille est enlevée par un homme qui les pousse à effectuer diverses épreuves de plus en plus improbables, chacune détruisant ce qu’ils ont mis des années à construire...
Critique : Avant même de débarquer sur nos écrans, la destinée du Chantage est toute tracée. Ce petit thriller, dont quasiment personne n’entendra parler, finira dans la petite salle de quelques grands multiplexes, où de rares spectateurs iront s’égarer. Ceux-là ne ressortiront pas fâchés. Nous leur conseillerons simplement d’attendre la sortie du film en DVD. Le chantage fait partie de cette catégorie de thrillers inspirés du livre de gare, au scénario faussement oppressant, qu’on regarde d’un œil endormi. Cette histoire de kidnapping ne tient en effet qu’à quelques effets agaçants, et à une vague curiosité de savoir ce qui se cache derrière les gesticulations de ses héros.
Il y a certes dans cette galère un trio d’acteurs digne d’un ticket de cinéma. Si on passera rapidement sur Gerard Butler, encore tout gonflé de son accablante performance dans 300, Maria Bello et Pierce Brosnan valent, pensera-t-on, qu’on leur laisse une chance. En vain. Si Bello fait bien son boulot, Brosnan semble complètement perdu, ailleurs, peu crédible en méchant inflexible. Rien n’y fait, pas même les rebondissements qui ferment le film, et réveilleront sans doute le spectateur assoupi. Une maigre consolation qui met une dernière fois en lumière le vide d’un scénario qui ne tient qu’à sa chute, version simplifiée et modeste du syndrome Shyamalan.