T’entends les morts ?
Le 21 juin 2007
Un énième thriller horrifique qui se plante en beauté sur un thème surexploité. Au suivant.


- Réalisateur : Geoffrey Sax
- Acteur : Michael Keaton
- Genre : Fantastique, Thriller
- Nationalité : Américain
– Titre original : White noise
Un énième thriller horrifique qui se plante en beauté sur un thème surexploité. Au suivant.
L’argument : Un homme se retrouve en contact avec le fantôme de sa femme assassinée.
Notre avis : Dans la lignée de tous les nanars horrifiques qui nous sont parvenus récemment, La voix des morts propose une fausse bonne idée de mariage entre The ring et Fréquence interdite. Alors que dans le même registre les très décomplexés Destination finale 1 & 2 préféraient rire de leur invraisemblance et assumer toute leur psychologie de bazar, ce film a le malheur de nous la jouer prétentieux sur un thème surexploité et de foirer tout ce qu’il entreprend. L’absence d’humour dénote une fâcheuse propension à se prendre au sérieux alors que le second degré, sans nécessairement être cynique, aurait rendu plus digeste toute cette succession de situations risibles.
Les choix formels (miracle, le réalisateur a visiblement découvert ce qu’était une plongée au cinéma et en abuse frénétiquement) et narratifs (privilégier les sursauts réguliers - en augmentant le son - à toute explication rationnelle) sont par ailleurs très discutables. En laissant planer un faux voile de mystère pas mystérieux, Geoffrey Sax se retrouve avec une intrigue vide (de propos, de regard, de cinéma) et un acteur has-been (Michael Keaton). Le film, ennuyeux pour ne pas dire abêtissant, a finalement l’air intoxiqué par la torpeur qui pèse sur lui.
alinea 7 avril 2007
La voix des morts
La vie qui bascule après la mort d’un proche... rien de nouveau penserez-vous. Et pourtant, l’acteur est touchant. Sax est un réal inconnu au cinéma et il a pris le pari de faire tourner un acteur sur le banc de la touche depuis un bail. J’ai trouvé le film soigné, l’ambiance tendue et les décors corrects. Le rythme n’est pas palpitant mais, bon, le sujet s’y prête-t-il vraiment ?