La saga des Terminator au box-office

Alors que Terminator Salvation ne parvient pas à enrayer sa chute au box-office américain, retour sur les chiffres des autres films de la franchise robotique...

Sorti en fin d’année 1984, le deuxième film de James Cameron révèle un réalisateur (on passera vite sur Piranhas 2) et dépasse les 38M$. Pour une série B violente avec un acteur autrichien connu que pour son incarnation légère de Conan le barbare et le destructeur, l’exploit est réel. Dans le monde, c’est 78M$ que ce premier volet engrangea.
Il faudra attendre 1991 pour voir débarquer la suite, Terminator 2. Cette sequel tardive se présente comme une révolution au niveau des effets spéciaux, utilisant pour la première fois des images de synthèse exceptionnelles. Cela se sent au niveau du budget (104M$), tout simplement le plus élevé en son temps. Le triomphe est monumental avec 200 briques aux States et un total de 519M$ dans le monde entier. Il s’agit d’un paroxysme pour le futur gouverneur américain, qui ne retrouva jamais de telles hauteurs, malgré quelques beaux chiffres avant et après ce T2.
Curieusement, il faudra attendre 2003 pour voir débouler un 3e volet, sans Cameron, décevant pour le public qui malgré les 200M de budget, fait la fine bouche. Seulement 150M$ pour ces nouvelles aventures futuristes, bien en deçà des promesses apocalyptiques. Pas de quoi rassurer Schwarzenegger, alors au creux de la vague, qui préfère arrêter le cinéma pour se spécialiser dans la politique.
En 2009, dégagé de Schwarzy pour la première fois et de Cameron pour la deuxième fois, les Terminators sont de retour pour un épisode futuriste qui mise tout sur l’action. Le résultat est à ce jour décevant aux USA avec à peine 105 millions en moins de trois semaines. Il s’agit du plus mauvais score de la franchise qui s’arrêtera donc dans son pays d’origine en dessous des 150M$. Pour un budget de 200 millions, ce désaveu cinglant peut marquer la fin d’une saga dont on nous promettait pourtant encore deux épisodes.