La planète bleue

A la fois œuvre esthétique et documentaire important.

L’argument : Après cinq ans de tournage aux quatre coins du monde, Alastaire Fothergill et Andy Byatt ont ramené des images familières mais surtout inédites. Un voyage dans les profondeurs de La planète bleue.

Notre avis : Le scénario est simple : parti de la surface, le film explore progressivement les fonds marins jusqu’aux abysses, pour remonter à la surface avec l’emblème du documentaire, la baleine bleue. Un grand tour d’horizon de la faune marine.
Avec les films du National Geographic et des productions comme Microcosmos, L’odyssée de l’espèce ou Le peuple migrateur, le documentaire se fait la part belle sur le petit comme le grand écran. Alastaire Fothergill et Andy Byatt réalisent avec La planète bleue à la fois une œuvre esthétique et un documentaire important, révélant des espèces et comportements jamais filmés ni même observés par les scientifiques.
Un documentaire qui mêle habilement narration élaborée, images léchées, montage efficace, visée éducative et scientifique. Dans une volonté (en collaboration avec WWF) d’éveiller les consciences à l’importance d’un monde marin si riche. Un film étonnant, avec un commentaire minimal qui laisse la parole aux images.