La petite Bébeth

Le dernier-né des éditions Organic reste fidèle à sa philosophie, pour un moment de charme et de tendresse.

On pourrait facilement devenir accro à ces petites bulles légères, tendres ou lucides, qui s’envolent avec une belle régularité des éditions Organic. La dernière née est une Petite Bébeth fragile et sensible, l’histoire d’une petite fille trop protégée qui rêve d’imprévus et de folies.
On retrouve avec plaisir la plume de Li Cam et son talent à exprimer en demi-teintes les angoisses de l’enfance. Les illustrations de Philippe Aureille, d’après des sculptures de Laura Vicédo, reflètent cruellement le désordre de la vie de la petite Elisabeth, des sentiments de tumulte et d’inachevé, de calme et de résignation, une vie qui ne lui appartient pas encore, faite de fragments épars, et qu’elle doit maintenant se réapproprier.
Des petites bulles à suivre à la trace, ou à collectionner, comme des objets précieux.

(Dans la même collection : Alice en son for intérieur et Tête à tête)