Le 21 juin 2017
- Scénariste : Mike CAREY >
- Dessinateur : Mike PERKINS
- Collection : Contrebande
- Genre : Fantastique
- Editeur : Delcourt
- Famille : Comics
- Date de sortie : 31 mai 2017
Quand Sixième Sens rencontre The Holiday...
Quand une jeune américaine choisit de passer des vacances en Angleterre, elle choisit le manoir d’un petit village de la campagne britannique, paisible et immense à souhait. La jeune anglaise, qui occupe seule la maison, a néanmoins interdiction d’aller dans sa chambre, jusque là tout va bien. Sauf que Katie a un passif psychique, elle ressent les vibrations des lieux, plus particulièrement celles des fantômes. Forcément, le manoir Rowans en abrite une pelletée... Devant ce synopsis, et le début un peu trop tourné vers les nouvelles technologies, le lecteur peut être rapidement rebuté, mais il ne doit pas s’arrêter à cette première impression. Cet échange à distance a quelques ficelles et quelques rebondissements en perspective, et certains sont imprévus et même assez brutaux. Comme c’est un one shot, inutile d’en révéler davantage, mais l’histoire possède assez d’éléments pour être indépendante et plaisante. La chasse aux sorcières que l’on soupçonne au départ va finalement laisser place à une enquête poussée et plutôt proche d’un polar que d’un récit fantastique. Les fantômes mis à part, l’ambiance est somme toute fidèle à la réalité, avec des conversations et des indices qui mettent du temps à se construire. Un joli coup qui met en lumière les faits réels du passé que les fantômes imaginaires du présent dans cette histoire.
© Delcourt
Comic bien en place, les dessins jouent parfaitement sur la carte réaliste, dans les décors, visages et objets du quotidien qui prennent beaucoup d’espace en début d’album. Rapidement, les fantômes vont petit à petit s’inviter dans la danse, et si leur lueur bleuâtre peut parfois faire sourire, elle permet d’identifier rapidement et de séparer clairement les vivants des morts. La violence n’est pas si présente que ça, surtout dans les luttes nocturnes, et donc l’album se repose plus sur la psychologie de son héroïne que sur ses coups d’éclat, un autre point positif qui évite de glisser vers une chasseuse de vampires ou autre personnage un peu trop irréaliste.
© Delcourt
Sans renouveler totalement le genre de la maison hantée, La Malédiction des Rowans a joué une belle carte dans ce thème des spectres vengeurs et des humains pas toujours exemplaires, qu’ils sont morts ou vivants... Un ensemble prenant, qui aurait pu avoir une suite !
122 pages - 15,95€
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