Le 11 janvier 2020
Un film mineur dans la carrière de Delmer Daves. Mais ce long métrage aux accents fantastiques se laisse regarder.
- Réalisateur : Delmer Daves
- Acteurs : Edward G. Robinson, Judith Anderson, Lon Mc Callister, Rory Calhoun
- Genre : Drame, Thriller, Noir et blanc
- Nationalité : Américain
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Résumé : Dans une campagne reculée, les jeunes gens se rendent au lycée en bus. Tibby (Julie London) incite Nath (Lon McCallister), son petit ami à venir nager avec elle le dimanche suivant. Meg (Allene Roberts), un peu jalouse, demande à Nath de venir à la ferme pour aider son père adoptif Pete Morgan (Edward G. Robinson) et ainsi se faire un peu d’argent de poche. Après le dîner préparé par Ellen (Judith Anderson) la sœur de Pete, Nath annonce qu’il va rentrer chez lui, en passant par les bois. Pete l’en dissuade d’une façon exagérément inquiétante.
Notre avis : Delmer Daves est un cinéaste qui a compté dans le Hollywood des années 30 à 50. On lui doit, parmi ses fictions les plus célèbres, Les passagers de la nuit ("Dark passage" 1947), polar noir avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall, La flèche brisée ("Broken arrow" 1950), western avec James Stewart et Debra Paget, ou encore 3h10 pour Yuma ("3.10 for Yuma" 1957), toujours un western avec Glenn Ford et Van Heflin.
Ce long métrage fait partie des œuvres moins connues, voire méconnues de l’auteur. Le cinéaste s’essaye ici au film d’adolescents teinté de fantastique. Les deux jeunes Nath et Meg n’auront de cesse que de percer le mystère vigoureusement caché par Pete et ainsi briser la malédiction.
De façon inattendue pour ce type de production cinématographique, l’image en noir et blanc de Bert Glennon est très lumineuse et un peu laiteuse. Elle souligne l’aspect bucolique du récit, tout en lui donnant une dimension un peu inquiétante.
Autour de jeunes acteurs, Edward G. Robinson, 54 ans à l’époque, spécialiste des personnages de méchants, impressionne dans le rôle d’un homme hanté par un lourd passé. La façon dont il est parfois saisi en gros plans rappelle les films expressionnistes allemands.
Mineur par rapport aux longs métrages cités plus haut, La maison rouge n’en reste pas moins un film de genre très maîtrisé, signé par un cinéaste qui mérite d’être redécouvert.
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