Ta sensualité
Le 4 mai 2005
Tant va la fille à l’eau qu’à la fin on se lasse...
- Réalisateur : Sugimori Hidenori
- Acteurs : Tadanobu Asano, UA, Mayumi Ogawa
- Genre : Drame
- Nationalité : Japonais
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– Durée : 1h55mn
– Titre original : Mizu no onna
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Tant va la fille à l’eau qu’à la fin on se lasse...
L’argument : Dans une petite ville du nord du Japon, Ryo, surnommée la "Femme d’eau" - la pluie accompagnant chaque moment important de sa vie - gère des bains publics avec son père. Lorsque ce dernier meurt accidentellement avec le fiancé de Ryo, la jeune fille devient solitaire, délaissant l’entreprise familiale. Après un pélerinage sur le Mont Fuji, elle rentre chez elle et rencontre Yusaku, un pyromane recherché par la police...
Notre avis : La femme d’eau instille dès ses premières images une atmosphère secrète et sensuelle : personnages mutiques, rupture de son, embrouillamini de flash-back. Seulement, passé cette introduction a priori prometteuse, Sugimori Hideniro se fourvoie très vite dans une sorte de puzzle alambiquée dont l’absence de dramatisation confine à la léthargie. Sur certains points, on serait même tenter de déduire que La femme de l’eau n’est rien de plus qu’un ersatz japonais de L’île (de Kim Ki-duk) sans en avoir ne serait-ce que la puissance atmosphérique.
Comme si cela ne suffisait pas, le cinéaste achoppe sur le symbolisme trivial (le feu et l’eau, ça va cinq minutes). Cela se voudrait certainement une déclinaison sensuelle et érotique sur le thème d’Eros et Tatanos. Las, malgré des audaces et un certain sens du cadre, toutes les ambitions pesamment soulignées échouent tant la poésie devient poétoc. Le manque de substance est amplifié par une esthétisation outrancière, une enquête policière inutile et des personnages secondaires incongrus. Le film semble soudainement trouver son rythme lorsqu’il se résout enfin, après moult hésitations scénaristiques, à réunir les deux amants (beaux et constamment nus) mais il s’achève là où il aurait dû commencer.
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