Le 31 janvier 2013

- Festival : Festival d’Angoulême 2012
La Bande dessinée doit s’ouvrir au numérique.
Benoît Mouchard, directeur artistique du festival d’Angoulême : "La BD ne traverse pas la crise que connaît la musique mais elle est impactée par la situation économique. Elle ne s’effondre pas, il s’agit plutôt d’un petit affaiblissement".
En effet, en France, en 2012 la vente d’album a baissé de 2,6 %. Une baisse qui ne doit pas se reproduire dans les années futures. Pour cela, Benoît Mouchard pense que le 9ème art "doit s’ouvrir à d’autres univers. La bande dessinée évolue dans ses modes de consommation. Ce n’est plus seulement par le papier qu’elle est diffusée c’est aussi désormais par le numérique, internet, les jeux vidéos, les livres d’animation, les produits dérivés".
Le numérique, un marché sous-développé en France
Les chiffres sont éloquents chez nos voisins amateur de BD :
– La BD numérisée au Japon représente 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010,
– Les webcomics représentent environ 9 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2011.
Pourtant des plateformes comme Izneo ont été les premières à proposer ce genre de service.
Pour Benoît Mouchard le souci est que « la bande dessinée numérique n’a pas encore de modèle économique viable, mais ça viendra ».
Nous avons pourtant tous les supports pour lire des BD numériques.
A l’heure du digital, du nombreuses personnes sont équipées de smartphones ou encore de tablettes. Ces outils sont idéals pour lire tranquillement une BD.
Et vous, achetez-vous des BD numériques, seriez-vous prêts à le faire ?
Le débat est ouvert !