L’homme aux poings de fer - le test DVD

Poings d’acier, tatanes en feu et sonorités urbaines à la carte du premier exercice cinématographique de RZA aidé par ses potes Eli Roth et Quentin Tarantino.

L’argument : A son arrivée dans un village de la Chine féodale, un forgeron est contraint à se battre pour lui-même et pour les villageois, qu’il est amené à défendre contre de redoutables guerriers...

Le film : Cette production Eli Roth (également scénariste), première réalisation du rappeur du Wu Tang Clan, alias RZA, n’aura pas réussi à marquer les esprits lors de son exploitation en salles. Inspiré des films de kung-fu des années 70, en particulier ceux de la Shaw Brothers, société de production hongkongaise spécialisée, mais également par le dyptique Kill Bill de Quentin Tarantino. L’homme aux poings de fer se veut généreux dans ses scènes de combats où le sang gicle sur fond de beat hip hop, mais il pêche malheureusement par une esthétique kitsch et une intrigue qui manque considérablement de profondeur. RZA guidé par les conseils avisés de Roth et de Tarantino (ils tirent tous les deux une partie des ficelles en coulisse en tant que responsables de la production) montre de plus belles choses derrière la caméra qu’en tant qu’acteur, car il faut bien avouer que sa prestation fait tâche et que le piètre doublage français vient encore un peu plus accentuer la chose... Si cette deuxième chance offerte au film en DVD ne convaincra toujours pas le cinéphile lambda, les aficionados de duels sanglants à mains nues et à l’arme blanche, eux, pourront toujours y jeter leur dévolu.

La critique : ICI

LE TEST DVD :

Les suppléments :
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L’édition DVD se retrouve dépourvue de tout bonus (à noter qu’on retrouve sur l’édition blu-ray plusieurs reportages sur le tournage et des scènes coupées).

L’image :

Les tons roses/violets à l’intérieur de la maison close de "Jungle village" ressortent admirablement grâce à l’association d’un joli travail sur les lumières. On remarque cependant qu’un léger flou parasite vient perturber le visionnage sur quelques passages où la violence fait rage. Un portage qui s’avère tout à fait correct.

Le son :

Le Dolby Digital 5.1 des pistes anglaises et françaises manque un peu de punch dans la fureur des combats, il est dommage de constater l’absence d’une piste son DTS qu’on imaginait essentielle ici.