Le 8 novembre 2019
- Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans
- Acteurs : Daniel Brühl, Dakota Fanning, Luke Evans
- Titre original : The Alienist, The Season 1
- Genre : Thriller, Drame historique
- Date de sortie : 16 octobre 2019
- Titre original : The Alienist, The Season 1
L’adaptation télévisuelle du célèbre roman "L’Aliéniste" de Caleb Carr nous plonge dans une enquête criminelle au cœur de New York, à l’aube du XXème siècle, ainsi que dans les débuts de la médecine psychiatrique et de la police scientifique.
Résumé : "Dans le New York de la fin du 19ème siècle sous la responsabilité du chef de police Theodore Roosevelt, le spécialiste des maladies mentales Laszlo Kreizler s’intéresse à un impitoyable tueur qui laisse derrière lui les corps mutilés d’enfants. Face à l’impassibilité des pouvoirs publics, Kreizler tente d’identifier le responsable de ces meurtres horribles, épaulé par l’illustrateur criminel John Moore et Sara Howard, la première femme à faire son entrée dans l’univers très masculin de la police." (www.universalpicturesvideo.fr)
Notre avis : L’Aliéniste est une adaptation du roman éponyme à gros succès de Caleb Carr. On se retrouve plongé dans le New York de 1896, reconstitué avec les décors d’époque le jour, et en partie avec des images de synthèse pour ceux de la nuit. On y côtoie aussi bien des personnages historiques, tels que Theodore Roosevelt chef de la police, la société des Quatre Cents qui dirige la ville, que des personnages de fiction, le docteur d’origine allemande Laszlo Kreizler, dit "aliéniste", qui s’occupe des "aliéné-e-s" (adultes ou enfants présentant des troubles psychiatriques ou psychologiques, dus à des traumatismes d’enfance), le journaliste John Moore qui croque les scènes de crime pour le New York Times, la secrétaire de Theodore Roosevelt Sara Howard, qui est la première femme à intégrer la police, et les frères de confession juive Marcus Isaacson et Lucius Isaacson, policiers qui autopsient les corps.
L’Aliéniste permet de découvrir les balbutiements de la psychiatrie, du profilage, de l’autopsie, du féminisme et du syndicalisme, dans un New York - que l’on peut placer de manière symbolique parmi les personnages principaux de la série - tiraillé entre les traditions familiales et politiques et les avancées médicales et scientifiques. Le générique de la série propose un procédé visuel qui remonte le temps et déconstruit les immeubles, pour revenir aux bâtiments d’origine de 1896. Ce procédé visuel s’accompagne d’ailleurs d’une musique et d’un fondu glauques qui rappellent Seven et annoncent le genre de la série : histoire et thriller.
Les décors, les costumes d’époque sont à l’ordre du jour. L’aspect multiculturel de la ville est également évoqué. La caméra, utilisant le procédé du film Vidocq, nous fait voyager de l’hypocrisie de la haute société aux bas-fonds de la prostitution enfantine. Tout est mis en œuvre pour qu’on soit plongé dans une autre ère.
Les personnages ont des caractères forts, mais aussi des blessures intimes qui leur permettent d’affronter les méandres obscures de l’âme humaine, sans pour autant trouver la bonne et véritable réponse. Les criminels jouent avec les tentatives d’explication psychanalytique de leurs crimes. Volonté du romancier ou des concepteurs de la série ? En tout cas, le spectateur, à défaut de rester sur sa faim, est baladé à travers différents indices qui n’ont pas forcément un lien logique entre eux.
L’intrigue et la mise en scène génèrent suffisamment de suspens tout au long des épisodes, bien que le tout soit parfois maladroitement entrecoupé par les pauses réservées à la publicité pour les chaînes américaines. Est tout de même préservée l’envie de l’épisode suivant, jusqu’au dernier sans s’arrêter. La série n’est pas parfaite et tombe parfois dans les lieux communs du manichéisme, mais elle sort du lot grâce son insistance légitime sur le sordide et le gore. La cruauté y est aussi bien montrée au sens propre que métaphorique. Il reste à savoir, puisqu’une seconde saison existe, si les rebondissements et les effets de surprise et de peur seront de même ampleur.
Coffret de 4 DVD-9 :
DVD 1 :
1 - Le garçon sur le pont (The Boy on the Bridge)
2 - Une coopération salutaire (A Fruitful Partnership)
3 - Sourire argenté (Silver Smile)
DVD 2 :
4 - Ces pensées sanglantes (These Bloody Thoughts)
5 - Etude de cas (Hildebrandt’s Starling)
6 - L’ascension (Ascension)
DVD 3 :
7 - Courber l’échine (Many Sainted Men)
8 - Le poids du passé (Psychopathia Sexualis)
DVD 4 :
9 - Requiem (Requiem)
10 - Le Château (Castle in the Sky)
Vidéo : 16/9 - 1.78:1
Images : Couleurs, PAL
Zone : 2
Audio :
Français (Dolby Digital 5.1)
Anglais (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres :
Français
Danois
Finlandais
Norvégien
Suédois
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Durée : 453’ (7h33)
Éditeur : Paramount Pictures
Distributeur : Universal Pictures Vidéo (France)
Sortie vidéo : 16 octobre 2019
Prix : 24,99€
Galerie photos
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