Le 12 janvier 2014
- Acteur : Keiko Awaji
- Voir le dossier : Nécrologie
Révélée par Kurosawa, Keiko Awaji était l’un des visages familiers du cinéma japonais.
Keiko Awaji avait fait ses débuts à l’écran en 1949 dans Chien enragé, l’une des premières réussites d’Akira Kurosawa, à la frontière du polar et du documentaire, et qui avait pour décor le Japon dévasté d’après-guerre. Elle y interprétait Harumi Namaki, la danseuse tourmentée que croisait Toshiro Mifune au cours de son enquête. Le film lançait alors la carrière de la jeune actrice qui ne devait plus quitter les studios. Keiko Awaji a tourné une centaine de films, incarnant avec un jeu nuancé des seconds rôles remarqués. Mikio Naruse l’intégra avec bonheur à son univers dans Quand une femme monte l’escalier et Fille, épouse et mère (1960), dans lesquels elle cédait respectivement la vedette à Hideko Takamine et Setsuko Hara, deux autres pointures du cinéma japonais. Hollywood fit appel à elle pour incarner Kimiko, une jeune Coréenne dans Les Ponts de Toko-Ri (M. Robson, 1954), auprès de William Holden et Mickey Rooney. Des nombreuses œuvres où elle est apparue, on peut aussi citer Shitamachi (Y. Chiba, 1957), Otoko wa tsurai yo : Shiretoko bojô (Y. Yamada, 1987), ou bien encore Shijûkunichi no recipe (Y. Tanada, 2013), son dernier film.
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