Le 26 novembre 2019


- Dessinateur : Hermann
- Série : Jeremiah
- Genre : Aventure, Science-Fiction
- Editeur : Dupuis
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 27 septembre 2019
- Durée : T.37
Suivez Kurdy et Jeremiah dans un Gévaudan moderne.
Résumé : Débarqués sur un lieu prisé des bergers, Jeremiah et Kurdy n’avaient pas prévu de faire de vieux os dans le coin, surtout qu’une bête semble s’en prendre aux troupeaux, et un gang aux hommes. Mais comme Jeremiah a fait une jolie rencontre, les deux compères vont fatalement se retrouver impliqués, entre traque et traquenard...
L’itinérance continue pour le héros éponyme. Après quelques albums sur le passé de Kurdy, et donc plutôt solo, la balade du duo reprend dans la pure tradition des aventures de Jeremiah : ce dernier a toujours un poing et un sourire ravageur, tandis que son acolyte sait y faire pour résoudre les problèmes. Il va d’ailleurs quasiment aller au bout du mystère tout seul, non pas que cela soit inédit, mais cela apporte une un peu d’humour dans une histoire assez sérieuse de terrains à vendre et de loup tueur de moutons... Pour autant, pas question que cela soit plus qu’un arrêt, puisque sitôt l’intrigue résolue, les deux personnages s’en iront de nouveau sur les routes, en attendant une trente-huitième tome.
Hermann/ Dupuis
Niveau dessin, Hermann ne nous avait pas trop habitué aux plaines verdoyantes dans l’univers Jeremiah. On croirait plutôt recroiser les pas du premier tome de Bois-Maury et de son brigand à tête de bouc plutôt que le monde post-apocalyptique habituel, et très présent dans les couleurs des derniers albums. Non, tout à l’air assez normal, et l’on pourrait même s’attarder sur cette couverture, comme si le lecteur était placé à la place de la bête, regardant Kurdy à travers les barreaux. Car comme à son habitude, l’auteur rappelle que le pire est et restera la bête humaine, comme Zola l’avait déjà prédit.
Hermann/ Dupuis
Sans surprises ni envolées, La Bête s’inscrit bien dans la lignée des Jeremiah, avec des héros qui se complètent, de la violence quand il faut, un soupçon d’érotisme sans romantisme, un mystère moins épais qu’il n’y paraît et un dénouement où la flèche trouve sa cible. Du bon Jeremiah en somme.
48 pages - 12,50€