Formellement, le dernier Ridley Scott s’impose aux spectateurs comme une œuvre magistrale, tant par la qualité de ses décors et de ses costumes, que par sa photographie. Il est aisé d’user de superlatifs pour l’évoquer. Sur le fond, Prometheus ne se vautre pas dans l’argile originelle. Bien au contraire. Le scénario, tissant des liens avec Alien le huitième passager, puise allégrement dans la mythologie grecque et propose une certaine vision anthropogénique non exempte d’une réflexion métaphysique. Hautement recommandable.

Echec malencontreux en salle, Les Saisons était, il est vrai, le moins bon des documentaires animaliers estampillés Jacques Perrin. On partait de haut (Microcosmos, Océans, Le Peuple Migrateur). Le blu-ray, armé de bonus stupéfiants pour approfondir le contenu et de qualités techniques bluffantes, est une ode à la forêt et à nos campagnes qui s’avère plus satisfaisant qu’en salle en fait.

Film du collectif ouvrier louvoyant du côté du meilleur du cinéma social britannique, La Fille du Patron est un feel-good movie frais et exubérant qui sait donner de la chair à ses personnages.

Errances fantomatiques d’un couple contraint à se retrouver sous le soleil écrasant de la Vallée de la Mort, en quête de leur défunt fils et peut-être d’eux-mêmes. Une expérience lymphatique séduisante, avec deux comédiens remarquables.

Dans le cadre de Fotover 2015, découvrez à Paris la dernière exposition de Dani Olivier, photographe à la vision du nu féminin iconoclaste, inventif et déstructuré, fourmillant de belles idées.

Une oeuvre magistrale, au bord du temps, à la complexité technique qui n’a d’égale que la simplicité de ses sujets. Superbe.

Une seconde saison en demi-teinte qui se suivra d’un œil distrait mais où les réalisateurs risquent de perdre les spectateurs dans un récit trop labyrinthique.

Vous avez le cafard, une araignée au plafond ? Complétez donc votre collection d’insectes avec de nouveaux épisodes de Minuscule.

Mariage déjanté et au combien réussi de craquants personnages d’animation et d’une campagne rêvée. Retour de nos insectes favoris qui avaient fait les heures joyeuses de millions de téléspectateurs...

Rien de mieux, pour chasser les coups de cafard de la rentrée, que de retrouver Oggy, gros chat bleu, et son univers déjanté inspiré des séries animées des années 40 - 50.