Le 2 août 2014
- Famille : Manga
- Date de sortie : 1er juillet 2014
Le mois de juillet a commencé sur les chapeaux de roue, puisque la Japon Expo, festival où se croisent joyeusement la culture nippone populaire et traditionnelle, a fêté ses quinze ans du deux au cinq juillet !
Un vaste programme attend le patient festivalier qui, sur les cinq jours du festival, va accepter de promener ses pénates et éventuellement ses costumes de circonstance dans les allées des hall du parc d’exposition de Villepinte.
Cinq jours ne seront pas de trop pour profiter pleinement de toutes les surprises du festival... Si vous n’avez pas peur de la foule ! Car cette année, quinzième anniversaire oblige, la Japon Expo couvre tout le parc des expositions là où les années précédentes, elle partageait la place avec le Comic con. C’est vous dire s’il y a des choses à voir. Alors voici un maigre aperçu de ce que vous réservait le cru 2014.
Là, en parlant de foule, c’est un aperçu du vendredi, à l’entrée !
Qu’y avait-il à voir ? Tout ! Je mentionnerai en premier mon coup de cœur : le stand Walking Art et son concours d’art Koko to Asoko. En Amont du salon, du 20 février au 20 mai 2014, vous pouviez proposer vos dessins sur le thème de la robotique et des nouvelles technologies. Un jury a sélectionné seize œuvres exposées lors de la Japon Expo. Et c’était à nous, festivaliers, de voter pour élire notre favori et participer au choix de trois lauréats.
Koko to Asoko de Walking Art, le stand à ne pas rater.
Mais comme Walking Art ne fait pas les choses à moitié, des happenings avaient lieu pendant toute la durée du festival, et vous pouviez voir des artistes travailler et créer des œuvres magnifiques sur les parois contreplaquées du stand.
Le talent à l’oeuvre !
Et l’oeuvre de talent !
et y en avait des artistes, un aperçu des happenings du dimanche.
Le Street Art n’était pas oublié, loin de là !
De plus, un mur était laissé libre pour nous autres contemplateurs, afin de prendre le rôle de créateur et laisser un mot, un dessin, un schéma... Un livre d’or mural en quelque sorte, qui a été bien occupé sur les cinq jours.
Le mur d’or... et le public sous l’œil d’un panda bienveillant.
Vous êtes perdus ? Demandez le programme, affiché en grand sur le stand !
Le Jury a rendu son verdict dimanche en fin de journée. Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que les œuvres d’art peuvent être achetées. Et qu’une partie des recettes de ces ventes sera reversée à une association caritative japonaise. Et ça, c’est vraiment la cerise sur le gâteau. Art et solidarité sur le même stand.
Et voici le prix du Jury 2014 :
Apparences de Yarmi Monzon
Quant aux concours, les trois lauréats de l’édition 2014 ont été :
– Mirai de Mio Tsuzuki, avec 21% des votes
– Sordid Blizzarex de Sekou Daix avec 13% des votes
– Sci-Borg de Emma Merdad avec 11% des votes
A côté de cette belle démarche, il y avait, bien sûr, un millier d’autres choses à découvrir : le stand AOJI et ses magnifiques peintures numériques d’artistes japonais imprimées sur toile, plaque d’alu ou de verre.
C’est-y pas beau ?
Les mangakas numériques en herbe pouvaient mettre la main à la pâte grâce au tablettes Wacom, qui organisaient des ateliers d’initiation au dessin numérique.
Wacom est dans la place
Bien sûr, qui dit mangaka en herbe, dit éditeur de Manga, et ils étaient nombreux à se bousculer sur leurs stands. Kaze fêtait ses vingt ans avec un stand expo qui permettait de parcourir la carrière de l’éditeur :
Et un grand stand d’expo, un !
Mais aussi un stand de vente de manga et d’anime. Notons les efforts faits pour fournir des DVD d’intégrale de série courte à vingt euros. Bon, notons aussi que cela ne concernait que les vieilles séries. Si vous pouviez décrocher l’intégrale de Nabari (deux saisons) pour vingt euros, pour l’intégrale de Black Lagoon, il vous fallait prévoir... Ben vingt euros, oui. Juste la première saison. Puis vingt euros la seconde, et finalement, vingt euros les OAV formant la troisième saison. Soit soixante euros dans le porte-monnaie ! Pan.
Autre remarque curieuse. Vous achetez un coffret d’une saison de votre série culte à vingt euros. Soit, puis le coffret de la seconde saison à vingt euros également. Bon. Ah, il y a un coffret regroupant les deux saison ? Tant mieux, il est à combien. Ben, quarante euros. Euh, l’intérêt d’un coffret s’il vaut la somme de tous les petits coffrets séparés ? Je cherche encore.
Sinon, point de vue Manga, Kaze était donc là, accompagné de Glénat...
Glénat et les goules de Tokyo Ghouls !
Mais également de Tonkam, qui fêtait ses... vingt ans. Ca vous rappelle quelqu’un ? Mais aussi Ki-oon pour ses dix ans ainsi que Kana, Doki-Doki et tant d’autres éditeurs, petits ou grands !
La forteresse Ki-Oon
Et bien sûr, pour déguster pleinement tout cela, vous aviez la possibilité de vous poser plus ou moins sereinement dans un des trois Manga Café qui ornaient certaines allées.
Si vous étiez plus livre, vous pouviez trouver quelques éditeurs de romans, comme Bragelonne et son stand sous filet.
Bragelonne vous embarque !
Mais la Japon Expo, c’est encore plus que cela. Stands d’artiste indépendants, d’auteurs en pleine croissance,
Illustrateur de véhicules, un curieux métier !
Que de découvertes et de richesses dans les différentes zones des auteurs, illustrateurs, dessinateurs, artistes et artisans indépendants.
Quand on vous dit qu’il y a des zones dédiées !
Et puis, si ces zones dédiées aux petits artistes et artisans ne vous ont pas suffi, alors il restait la zone amateur, peut-être l’occasion de découvrir les talents de l’avenir.
Belle entrée en matière, non ?
Mais pour ne pas être en reste, après la culture pop, vous ne pouviez pas rater la culture traditionnelle. Bijoux, poteries, sculptures, peintures, thé, tout était à portée de main et d’oreille, comme les tambours traditionnels.
Les tambours la ramènent pas trop, sous peine de grosses mandales !
Moi, j’ai craqué sur ces marionnettes en papier de riz de Miyoko Tanimoto.
On se croirait à la cour impériale. La plus grande de ces poupées doit faire huit cm !
Et puis, vous pouviez tenter votre chance et essayer une séance de Reiki, ou bien vous mettre à l’Origami, ou aller à la rencontre d’association comme l’association Franco-Japonaise et tenter différents ateliers !
L’association Franco-Japonaise ouvre ses portes. Enfin, sur un stand, à défaut de portes, elle vous propose des chaises en tout cas.
Pour les sportifs, arènes d’arts martiaux et de tir à l’arc, vous pouviez monter sur le tatami pour découvrir différentes techniques, du kempo au kendo !
Dur d’immortaliser le mouvement de la flèche !
Pour les joueurs, quoi de mieux que de rejoindre la fédération française de Go, une parmi les différentes associations présentes pour présenter des jeux anciens, traditionnels de la culture asiatique, comme le Mah-jong, par exemple.
Là, ce sont les échecs Japonais, appelé Shogi !
Mais la palette de jeu proposée est bien plus large. Que serait la Japon Expo sans Jeu Vidéo ?
League of Legends, entre autres, le MOBA qu’on adore... Ou pas !
Et surtout, qui dit Japon Expo et jeu Vidéo, ne peut que conclure... Final Fantasy !
Square Enix, l’éditeur de toute la saga Final Fantasy (FF pour les intimes), était dans la place.
Et si vous aviez la main baladeuse, alors prenez un crayon pour illustrer les tableaux de certains stands !
Y a du talent dans les allées.
Bien sûr, tous ceux en manque de câlins pouvaient trouver un peu de réconfort en échangeant des Free Hugs tout au long du salon !
Et on les voyait de loin !
Vous n’avez pas eu votre compte de gentillesse ? Alors testez la Kawai Area.
Mais que trouve-ton là ? Des chats tout Kawai en manque d’amour, des chansons pop dégoulinantes de bons sentiments ? Je n’ai pas vérifié... Faute de temps, bien sûr !
Selon l’heure de votre passage, la Japon Expo, c’est aussi de grands moments de solitude.
Le vendredi après-midi, par exemple...
Mais c’est aussi à la Japon Expo que ma conception du Ninja en a pris un coup...
Et les tenues noires et cagoulées de ma jeunesse, où sont-elles passées ?
Bon, pour les tenues noires, vous pouviez trouver ce qu’il fallait sur le stand de No-Life. La chaîne Française qui vous en apprend beaucoup sur la culture Japonaise et les Jeux Vidéos !
L’occasion d’aller pleurer la fin de l’émission EXP avec les trois animateurs bien présents. Bon, là, on n’en voit qu’un, les deux autres étant des projections mentales...
Quoi, vous en voulez encore ?
Il restait les espaces expo, comme celui de la Japon Expo pour les quinze ans (et oui, déjà).
Une expo des auteurs japonais passés sur place et ayant laissé des dessins composait le coeur de cette présentation.
Point de vue expo, par contre, parfois, c’était un peu abusé. Je prends l’exemple de Ippei Kuri, qui s’est vu rendre un hommage avec une exposition spéciale sur... un maigre carré de terrain.
Ca, un espace expo ? Et vous en aviez plusieurs répartis comme cela dans le salon.
Sinon, vous pouviez déguster les plats que vous avez cuisiné sur place pour le déjeuner. Bien sûr, le fait de vous faire travailler à préparer votre propre repas, ça a un coût !
Une école de Sushi ? Il fallait y penser.
Tout cela ne vous suffit toujours pas ?
Sachez qu’il y avait plusieurs conférences pour rencontrer ses mangakas et animateurs préférés, des projections exclusives, des concerts des groupes en vogue, l’intrépide, super-héros créé par l’infatigable et adorable Marcus de Game One et NoLife et bien sûr, des cosplayers officiels en compétition, ou amateurs dans les allées ! Moi, de toute façon, ils sont si doués que je n’arrive pas à les différencier.
Amidala est là ! Tant qu’on nous épargne l’insupportable présence de Jar Jar...
Après où est Charlie, je vous propose où est Naruto ?
Et à la fin, tout le monde s’en retourne chez soi, les têtes pleines de rêves et les sacs et valises renfermant au choix, les magnifiques costumes des cosplayers ou les achats compulsifs des festivaliers ! Car mine de rien, une fois que vous avez payé votre entrée, de huit à vingt euros selon le jour où vous venez, la tentation est partout de céder à l’envie de vous prendre un manga (quoiqu’il sont à peu près au même prix qu’en dehors du salon), des anime (y a des affaires à faire), des souvenirs (le choix est large, attention à bien les choisir pour ne pas se faire avoir, précaution obligatoire), des CD (là, je ne saurais vous conseiller), même des feutres et du papier à dessin (à un tarif réduit spécial salon), à manger (pour les gourmets) et que sais-je encore. A vous de compléter cette liste en 2015 pour le seizième impact.
Good bye Villepinte !
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