Le 5 janvier 2018


- Scénariste : Manini, Jack >
- Dessinateur : Mangin, Olivier
- Coloriste : Yoann Guillé
- Genre : Policier
- Editeur : Grand Angle
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 7 juin 2017
- Durée : 1
Jack Cool T1 1966 est le début d’une curieuse Odyssée qui nous ramène au début des années hippies, dans la Californie, où un homme décide d’abandonner toute sa vie pour partir... où ?
Résumé : {Jack Cool T1 1966} est le début d’une curieuse Odyssée qui nous ramène au début des années hippies, dans la Californie, où un homme décide d’abandonner toute sa vie pour partir... où ?
Jack Cool mélange récit historique inspiré de personnages réels mais aux événements totalement fictifs ou presque, récit fantastique où un représentant de Satan sur terre décide de maudire celui qui l’a traité de charlatan et polar où un détective privé part en quête d’un mari disparu et d’une jeune fille en fugue. Et il faut reconnaître que tout cela s’emboîte assez bien. Suffisamment bien pour qu’on ait envie de lire la suite de cet album. Même si parfois, les choses semblent arriver un peu rapidement – comme la confession de Jésus-Gris – à notre goût, l’histoire nous emmène dans suffisamment d’endroits, à la suite de plusieurs personnages, pour nous faire chercher, dans nos petites têtes, qu’est-ce qui pourrait bien tous les relier !
Et petit à petit, on voit les pièces se mettre doucement en place, avant d’être surpris par un retournement de situation. Et le puzzle est à reconstruire. Jack Manini réussit à lancer une histoire riche et attirante. Ce premier tome se termine avec un cahier illustré de dessins et de photos pour raconter quelques éléments phares de cette époque, comme l’origine du LSD, les personnalités marquantes de l’année et d’autres infos qu’on lit avec plaisir. Donc, en plus de lire une BD sympathique, on en ressort moins bête !
Les dessins de Olivier Mangin, rehaussés par les couleurs de Yoann Guillé, créent un style légèrement réaliste, aux couleurs vivifiantes résumant bien l’ambiance hippie de ces années-là et l’effet planant du LSD. Pourtant, la composition et les couleurs savent prendre un autre tournant quand on arrive dans les ambiances plus sombres de la chapelle noire de Anton Lavey. Mais ce voyage euphorisant cache une face sombre, et il est fort à parier que le bad trip n’est pas très loin pour toute cette bande de gentils allumés...
En attendant, venez donc embarquer avec les Merry Pranksters pour parcourir dans leur bus cette année 1966 où ce petit groupe ne manquera pas de vous faire partager ses joies, ses peines et ses secrets...
56 pages – 13,90€