Le 26 février 2022
- Réalisateur : Patrick Imbert
- : Wild Bunch Distribution
- Date de sortie : 22 septembre 2021
- Festival : Festival de Cannes 2021
L’équipe du brillant Le Sommet des dieux a accepté de nous présenter son film, présenté à Cannes, et en salles le 22 septembre prochain. Les producteurs, Jean-Charles Ostorero (JCO), Didier Brunner (DiB), Damien Brunner (DaB), puis le réalisateur du film Patrick Imbert (PI) et son compositeur Amine Bouhafa (AB) – article connexe-, n’ont pas été avares au cours d’une conversation menée à Cannes, en juillet dernier. La veille, le film était présenté au festival.
Le Sommet des dieux est adapté de l’œuvre de Jiro Taniguchi et de Baku Yumemakura.
Deuxième partie – Interview croisée avec le réalisateur et le compositeur
Avoir-Alire : Vous avez présenté Le Sommet des dieux hier, au Cinéma de la plage à Cannes. Tout d’abord, qu’est-ce que cela a provoqué chez vous ?
PI : En réalité, j’étais un peu stressé. Car je savais que c’était un moment important pour les producteurs. Notamment Jean-Charles Ostoréro, pour qui c’est l’aboutissement d’un très long chemin. Autrement, j’étais très content. C’est un film très tourné vers le public, et on a mis beaucoup d’attention à ce que le public prenne du plaisir. On voulait un film de qualité pour le public.
Avoir-Alire : Pour tous les publics ?
PI : Au maximum ! Alors, ce n’est pas un film « pour enfants ». Ce qui m’a fait très plaisir, c’est qu’au-delà du périmètre officiel de la séance, au bord de la plage, plein de gens se sont assis et sont restés tout le film !
AB : Les avant-premières mondiales de ce genre, c’est toujours beaucoup d’émotions ! C’est l’aboutissement d’un long cheminement de travail. En même temps, c’est beaucoup de peur. Non pas de décevoir, mais par exemple des conditions de diffusion. On veut toujours les meilleures conditions pour le visionner et l’écouter. En plein air, comme hier, c’est toujours difficile à sonoriser. Ce n’est pas comme dans une salle. Hier, ce qui m’a particulièrement plu, c’est le fait que plein de gens étaient à côté, venaient profiter du film alors que ce n’était pas forcément prévu. Tout cela prenait du sens. Ils ne savaient pas quel film ils étaient venus voir. Ils ne sont pas venus voir tel film de untel. Non, ils étaient simplement de passage, et se sont dit que c’était sympa, qu’ils allaient regarder. C’était touchant.
Avoir-Alire : La production a été très longue, comme on l’a vu avec les producteurs. A quels moments êtes-vous intervenus ?
PI : Je suis arrivé bien après que Jean-Charles ait initié le projet, et qu’il se soit associé à Didier et Damien. Didier et Damien travaillent à Folivari. Or moi, à l’époque, je travaillais également à Folivari sur un film qui s’appelle Le Grand méchant renard et autres contes (Benjamin Renner & Patrick Imbert, 2017). Les producteurs cherchaient des premiers dessins pour trouver le look du film, afin de constituer les premiers dossiers. Ils ont eu du mal à trouver. Alors ils ont passé la tête au studio d’à côté, et m’ont demandé d’y jeter un coup d’œil. J’avais quelques jours off, donc j’ai essayé ! Et ça l’a fait ! De fil en aiguille, je me suis retrouvé réalisateur du projet, ce qui n’était pas forcément prévu. Je suis dessinateur à la base, mais on me demandait même mon avis sur le scénario. On me demandait mon avis, et Jean-Charles était sensible au fait que je veuille vraiment bien faire les choses. C’est un peu son bébé, et donc il s’est dit « lui, il va bien s’en occuper ». Un peu comme quand tu choisis une nounou !
AB : Beaucoup plus tard encore ! Au moment où j’ai commencé à travailler sur le film, l’animatique était finie. L’étape d’animatique est une étape cruciale. On y retrouve le récit, l’ensemble des images qui vont constituer le film, les voix des comédiens sont là… Pour moi, c’était quand même difficile de m’imaginer le film en réalité. Lors des premières discussions, je n’arrivais pas encore à voir certaines nuances.
PI : En fait l’animatique, ce sont des croquis montés. On a toute la narration. Mais en fait, pour un non-professionnel, c’est irregardable. Ce sont seulement des croquis.
Avoir-Alire : D’autant que pour vous, Amine Bouhafa, c’était le premier long d’animation.
AB : Oui, mais pas le premier projet d’animation, car j’avais fait la série télévisée Les aventures de Paddington. Autrement, je n’ai quasiment fait que du cinéma en prises de vue réelles. Certes, les films d’animation sont un peu à part, mais en réalité je n’aime pas cette idée de les séparer. On parle d’un film, point. Comme les documentaires. En tout cas, le cinéma d’animation est très gourmand en musique, donc on va être attentif à des choses différentes. Par exemple, on va être amené à souligner par la musique des choses qu’on n’aurait pas soulignées en prises de vue réelles. Mais cela reste un film. Avec une narration, un traitement des personnages, un point de vue… Pour en revenir sur l’animatique, à cette étape, je comprenais surtout grâce à tout ce que me disait Patrick ! Je me souviens de la première fois qu’on s’est vu avec Patrick. Au bout d’un moment, il m’a dit de lui donner mon bloc-notes. Il a commencé à dessiner. Il m’a raconté le film tout en le dessinant. C’est à ce moment-là que j’ai vu la vraie symbolique du film : la quête.
PI : On a une ligne de dramaturgie qui est construite comme une progression. Cela passait mieux de l’expliquer en dessin.
- © Le Sommet des Dieux – 2021 / Julianne Films / Folivari / Mélusine Productions / France 3 Cinéma / AuRA Cinéma
Avoir-Alire : Le film regorge de musique, certes, mais aussi d’énormément d’effets sonores. Comment on travaille lorsqu’on sait que sa musique va devoir se marier avec autant d’effets sonores ?
AB : Ce qu’il fallait, c’est laisser de l’espace aux pas, aux bruits du vent… Il fallait épouser cette immensité de la montagne. C’est à cela qu’il a fallu réfléchir. C’est un film qui est fait de beaucoup de dualités. Ville/Nature, dualité temporelle, dualité entre les deux personnages principaux, etc. Dans la musique, on a aussi cette dualité. On a toujours du contraste. Comment composer une musique qui laisse la place à tel son ? On a une scène où Abu et son rival sont dans la ville. Ils parlent, et on a beaucoup de bruits de la ville. Un train passe, et Patrick me disait depuis le début qu’il voulait le bruit du train à ce moment-là, or moi je lui disais qu’il valait mieux de la musique. Il me disait que cela n’allait pas s’entendre. Donc dans ma musique, j’ai réfléchi à comment épouser le bruit de ce train. On a réussi à trouver un compromis.
Avoir-Alire : Tout du long, on avait ce dialogue purement créatif ?
PI : Il y avait bien sûr une base. Mais entre la vision qu’on a dans la tête et la réalité, il peut y avoir un monde. Donc en général, on fait, on voit ce qui sort, puis on ajuste. Lors de l’animatique, on pose tout car il faut bien commencer quelque part. Ensuite, il y a tout le travail qui est fait avec Amine, où on se dit « On fait quoi ? ». C’est un processus qui enrichit le film.
Avoir-Alire : Concernant plutôt l’image, il est présenté comme un film en « 2D Digital ». Qu’est ce que cela signifie précisément ?
PI : Cela ne cache rien de particulier. La 2D, c’est assez clair. C’est qu’on n’a pas de 3D ! Ce n’est pas du Pixar. Aujourd’hui, le public aime ça, mais nous on fait de la 2D. Cela se fait encore beaucoup tout de même. C’est plus simple à mettre en place.
Avoir-Alire : Surtout pour une adaptation de manga…
PI : Oui, mais en réalité on pourrait avoir de la 3D. Les Japonais eux-mêmes adaptent beaucoup leurs mangas, et toute leur industrie est fondée sur la 2D. Le terme « digital », cela signifie qu’il n’y a plus de papier. On fait tous les dessins, un à un, à la main. Mais pas sur du papier, à part pour la photocopieuse ! On dessine sur ordinateur via une tablette graphique. On a un stylet, et on dessine image par image. On n’a plus à passer le papier sous la caméra pour le filmer. On gagne beaucoup en logistique et en fluidité. Mais la méthode d’animation est exactement la même. Aujourd’hui, il n’y plus que de la 2D digitale. A part pour quelques courts-métrages, où on anime à la craie si on veut, on n’a que du digital pour les longs. A l’échelle industrielle, cela n’existe plus.
Avoir-Alire : Concernant l’animation, Patrick Imbert, vous avez été récompensé de nombreuses fois (César du meilleur film d’animation en 2017, pour Le Grand méchant renard et autres contes). Le César du film d’animation, comment vous le prenez ? Vous vous dites que c’est une belle reconnaissance pour le cinéma d’animation, ou que justement, il n’a rien à faire à part ?
PI : Avant, il n’y avait pas de catégorie attitrée. Forcément, il n’y avait aucun film d’animation… Les César c’est quoi ? C’est comme tous les prix, c’est de la promotion du cinéma. Il ne faut pas en faire plus que cela. C’est bien qu’il y ait du cinéma d’animation car cela permet à ce cinéma d’être vu. Certes, on dira qu’il est vu différemment. Mais il est vu ! Autant, pour ce qui est de la réception du public et de la critique, j’aimerais bien qu’on soit considérés comme des films à part entière. Autant pour les César…
AB : Les César sont importants pour le cinéma et donc le cinéma d’animation. Mais je ne suis pas sûr qu’on aille voir un film d’animation parce qu’il a gagné un César.
PI : Je ne sais pas du tout !
Avoir-Alire : Peut-être que beaucoup y vont en se disant qu’ils vont voir un « dessin animé ».
PI : Ça, c’est certain.
AB : Pour finir sur les César, nous qui faisons les films, on est très fiers d’en avoir. Cela fait très plaisir. Mais on ne fait pas un film dans ce but. On le fait par envie de cinéma, envie de raconter une histoire.
Avoir-Alire : L’histoire que vous racontez aujourd’hui est adaptée de l’œuvre de Jiro Taniguchi. Quel a été votre premier contact avec son œuvre ?
PI : Je suis dessinateur, donc lecteur de BD ! Cela devait être Quartier lointain. Puis ce qui est sorti par la suite. Pas tout, il y en a beaucoup ! On s’est aperçu qu’il n’était pas seulement un auteur, comme la France aime le voir et ce qui est très bien. Il a fait énormément de choses. Il a travaillé sur du catch, des westerns… Plein de styles. En France il est connu en tant qu’auteur.
AB : Pour moi c’est aussi Quartier lointain. Un ami l’avait dans sa bibliothèque, on en a parlé. Mais pour être honnête, je ne connais pas très bien.
Avoir-Alire : Alors qu’est ce qui vous a attiré dans ce projet ?
PI : J’ai lu les BD par professionnalisme. Très honnêtement, même si j’aimais déjà Taniguchi, 5 tomes sur deux types qui grimpent une montagne… je me disais, mais qu’est ce qu’il peut bien raconter ? En librairie, je ne m’y étais jamais attardé. Mais là, les tomes étaient au studio, donc j’ai commencé. Et je n’ai pas arrêté. C’est cela qui m’a plu. A partir du moment où je l’ai ouvert, j’ai ressenti des émotions. Je voulais faire ressentir au public ce que j’avais ressenti.
Avoir-Alire : A la base, vous n’êtes pas forcément attiré par la montagne ou l’alpinisme ?
PI : Pas a priori. Taniguchi est un super-narrateur. Quoi qu’il fasse, c’est super. Même le catch. Donc le sujet n’est pas l’important, c’est ce qu’il en fait.
AB : J’essaie de réfléchir… Ce qui m’a plu, vraiment, c’est cette rencontre avec Patrick. Au début, je voyais seulement des animatiques, ce n’était pas évident. Après j’ai vu Patrick. A un moment, je lui ai demandé ce qu’était le sujet du film, au fond. Il m’a dit que c’était la quête. Ce qui compte n’est pas le sommet, le premier, le deuxième ou le troisième. C’est le cheminement qui vous y conduit. C’est très symbolique, comme la vie qui est une quête continue.
PI : Pour nous qui essayons de créer, c’est similaire. On n’a jamais fini un projet, une musique, une image. On peut toujours améliorer alors que personne ne te le demande. C’est comme gravir un sommet, a priori cela ne sert à rien. Cela ne va pas changer le monde.
AB : A part le risque de mourir !
PI : Alors, nous on prend moins de risques… Mais c’est assez vain. C’est le propre de toute démarche créative. C’est ce qui m’a aidé à poursuivre le film. Moi, je n’y connais rien à la montagne. Cependant, j’y ai cru. J’ai pu m’identifier. C’est ce parallèle qui m’a guidé. Avec Amine, on était « encordés ».
Avoir-Alire : Vous le dites dans le film. Lorsqu’Abu veut gravir l’Everest, on lui dit que s’il ne prend pas la photo au sommet, il n’aura pas la preuve. Mais est-ce si important, d’avoir la preuve qu’il l’ait atteint ?
PI : Il s’en fiche, bien sûr. Ce serait le message du film. Mais on se doute que cela peut lui faire plaisir que le monde voie son exploit même si au fond, ce n’est pas cela qui compte. En revanche, en se renseignant un peu, on a découvert que dans le milieu de l’alpinisme, il y a une forte dimension de compétition. Quoi qu’on en dise, sur l’amour de la nature, le cheminement intérieur, à un moment, si l’alpinisme a autant évolué, c’est que les grimpeurs ne peuvent pas s’empêcher de vouloir faire mieux que les autres. La compétition existe, elle est dans le film.
AB : Le film est très universel. La montagne, cela ne me parle pas tant. Mais cette dimension universelle, si. Chacun a ses propres montagnes, ses propres sommets à gravir.
PI : C’est beau ce que tu dis (rires).
AB : Mais cela reste vrai ! On peut avoir un étudiant pour qui les montagnes sont les diplômes, un jeune qui veut faire du cinéma et sa montagne serait son film. C’est cela qui m’a touché. Jamais Patrick ne m’a dit qu’on devait faire ressentir la montagne. Il m’a dit qu’on devait faire ressentir la quête.
PI : Pour toucher les gens, il nous fallait cette dimension universelle. Pourquoi on a autant de films sur l’amour, la mort… Car cela touche tout le monde. Donc cette histoire, c’est un prétexte. D’ailleurs, on a pris un chemin différent de la BD. On a mis de côté les anecdotes spécifiques, et laissé place à l’universel. Je ne sais pas si j’ai eu tort ou raison. Mais je ne voulais laisser personne de côté.
Avoir-Alire : Patrick, vous êtes crédité au scénario. Comment savoir quoi garder, quoi laisser de côté au sein d’un ouvrage aussi fourni que Le Sommet des dieux de Taniguchi ?
PI : En réalité, lorsque Jean-Charles m’a confié le projet, malgré les bases acquises, on en a créé de nouvelles. Il m’a dit : « qu’est ce que tu vois, toi ? ». J’ai écrit. Il m’a dit : « vas-y ». Avec une co-cénariste, Magali Pouzol, et toujours sous le regard de Jean-Charles, on a fait un gros travail pour faire le ménage des 5 tomes pour savoir quoi garder. Sur la dernière partie, j’ai repris un peu les rênes, car comme c’est moi qui mets en scène, j’ai besoin de savoir précisément pourquoi je fais les choses. Mais il n’y a que lors de la phase d’animatique que l’on voit si un scénario fonctionne ou non. Le scénario, ce n’est que théorique. A l’image, cela marche ou cela ne marche pas.
Avoir-Alire : La galerie des personnages est relativement large. Mais auquel vous identifiez-vous le plus ?
PI : Moi, c’est le personnage de la fille, Ryôko. Elle n’a rien à voir avec la BD. Elle jouait un rôle que je n’aime pas vraiment. Je l’ai gardée, pour lui faire dire ce que je pense. L’aspect performance me laisse complètement froid. Comme elle, je n’y connais pas grand-chose. Elle demande donc pourquoi. Il y a aussi un aspect qui est peu abordé en général, c’est la souffrance de ceux qui restent ! Les alpinistes meurent souvent, et c’est très dur. Je voulais faire ressortir l’absurdité de la démarche. Ce personnage m’a permis cela.
AB : Je fais quelques films par an. S’identifier à un personnage, cela n’arrive pas tout le temps. En revanche, comprendre ses motivations, être en empathie, oui ! Je me nourris de cela pour écrire la musique. Par rapport à ce que peut vivre un metteur en scène ou un auteur, pour moi l’aventure est plus courte. En général j’ai deux à trois mois pour faire un film. Donc je suis plus dans l’empathie que l’identification.
PI : Et c’est ton travail : ne pas bosser un personnage plus qu’un autre.
AB : Tout à fait. L’angle pris n’est pas toujours celui des personnages. On en a un bon exemple avec Le Sommet des dieux. Au début, j’ai voulu faire le thème d’Abu, le thème de Fukamachi… En réalité, on a pris un autre point de vue, en l’occurrence personnifier la nature et la montagne.
PI : La montagne, je pouvais difficilement la faire parler avec des dialogues… Donc la musique possède un rôle primordial.
- © Le Sommet des Dieux – 2021 / Julianne Films / Folivari / Mélusine Productions / France 3 Cinéma / AuRA Cinéma
Avoir-Alire : Diriez-vous que vous avez trouvé l’esprit que vous vouliez insuffler au Sommet des dieux dans un film de référence ? Une inspiration ?
PI : J’en ai beaucoup, la liste serait longue. Je suis en tout cas influencé par les réalisateurs qui font des choix. Par exemple, j’adore Stanley Kubrick ou Isao Takahata. C’est bateau, certes. Mais pour un sujet donné, ils font des choix très personnels, très pertinents. C’est leur manière de réfléchir qui m’intéresse. C’est la démarche qui compte.
AB : On n’en a jamais parlé, mais en l’entendant cela me vient. Comme Patrick, je suis très touché par les metteurs en scène. Les metteurs en scène, les artistes en général doivent faire des choix. C’est l’art. Cela peut être bien ou mal, mais faire un choix est le principe d’une œuvre artistique. Tout le long du film, on faisait des choix. C’est quoi le point de vue ? Qu’est-ce qu’on doit raconter ici ? Faire de l’art, c’est constamment faire des choix. Il faut savoir les défendre ! Devant les producteurs, un réalisateur, et devant le public !
Galerie photos
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.